Fred FLIEGE

Chez les scotchés

Les communautés de scotchés s'emploient à bannir, en la figeant par l'imaginaire, la différence, vécue comme périlleuse pour la survie du moi individu

Plus de détails

96812

Reliures : Dos carré collé

Formats : 11x17 cm

Pages : 90

Impression : Noir et blanc

N° ISBN : 9782953591958

En achetant ce produit, vous pouvez collecter jusqu'à 1 point de fidélité. Votre panier totalisera 1 point pouvant être transformé(s) en un bon de réduction de 0,20 €.


  • Papier
    11€00
  • PDF
    6€50

- +

Ajouter à ma liste d'envies

Livraison suivie
Livraison suivie
Paiement sécurisé
Paiement sécurisé
Nos engagements
Nos engagements

Envoyer à un ami
Chez les scotchés
Chez les scotchés
Les communautés de scotchés s'emploient à bannir, en la figeant par l'imaginaire, la différence, vécue comme périlleuse pour la survie du moi individu

Autour de Fred FLIEGE

Découvrir Fred FLIEGE
Ses ouvrages
Résumé
Les communautés de scotchés s'emploient à bannir, en la figeant par l'imaginaire, la différence, vécue comme périlleuse pour la survie du moi individuel et celle de la collectivité. Elles tentent d'instituer, en guise de la loi du père, une "loi du pair", et décrètent des modes de conduite qui excluent toute spontanéité.
Au lieu d'être organisé autour de l'instance de l'idéal du moi, l'espace intracommunautaire consiste en un système de défenses imaginaires, habituellement intrapsychiques, mais traduites ici en un acte (pacte) social à l'encontre d'angoisses archaïques.
La soumission à cette exigence implique la négation de l'altérité, de sorte que l'application de l'idéal communautaire résulte en la réduction pure et simple de l'autre au même.
L'impossibilité d'exprimer des points de vue divergents débouche ici sur une alternative à trois termes, à savoir la discorde, le mutisme ou le simulacre.
En exigeant l'extension de l'ordre privé au domaine public, ces procédures ambitionneraient la coïncidence entre les espaces individuel et collectif.
Une mise en ??uvre conséquente de ces procédés suppose l'abolition des sujets individuel et collectif en tant que tels.

Toutefois, tout en tentant de coordonner les implications psychiques et sociales de ce que l'on peut désigner, sous certaines réserves épistémologiques, comme un "état-limite", ces communautés risquent de basculer, dans le cas où la faille symbolique s'actualiserait, vers un fonctionnement social aux traits proprement psychotiques.

Tout se passe ici comme si la fonction communautaire résidait principalement en une défense dirigée contre l'actualisation de la jouissance Autre - consubstantielle au "manque du manque", c'est-à-dire au retour de l'objet a ou à l'avènement, dans le réel, d'un signifiant "partiellement forclos", et à la fusion relative entre les places respectives du sujet et de l'objet.
Ainsi, les objectifs partagés de ces communautés semblent d'abord porter sur une protection du sujet - au travers de la poursuite d'un idéal répondant aux exigences du surmoi maternel (n'ayant ici rien perdu de sa férocité primitive) - à l'encontre des effets de jouissance.
En élaborant et en respectant un ensemble de règles, les membres de ces communautés paraissent rechercher une maîtrise de l'abord objectal, tout en instaurant une suppléance à l'idéal du moi.
Par ailleurs, quant à la question du degré d'intégration de la structure, notons que la capacité de ces sujets à se conformer à une réglementation semble corroborer l'hypothèse de leur accession partielle à la métaphore paternelle, c'est-à-dire à la castration symbolique.
Cependant, sur le versant de la béance structurelle (et des mesures palliatives déployées à son encontre), la mise en place de principes collectifs - censés couvrir la totalité des rapports interindividuels - paraît faire ici office de suppléance à la métaphore paternelle.
Avis des lecteurs

Aucun avis n'a été publié pour le moment.

Donnez votre avis
Chez les scotchés
Chez les scotchés