Sylvie Gallardo

C’est autour d’un repas en famille à la veille de Noël, que les prémices d’une idée se sont transformées en projet d’écriture.
Cette histoire prend sa source à Pompéi lors d’une exposition temporaire que j’ai visitée en 2015. Je revois encore ce masque de gladiateur vieux de milliers d’années. Il avait passé les épreuves du temps pour trôner aujourd’hui en vainqueur, devant tous les visiteurs enjoués de découvrir ces objets antiques.
Bien à l’abri derrière le verre de sa vitrine, je n’avais qu’une envie, passer ma main à travers cette épaisse paroi pour toucher ce masque, pour sentir ce qu’il me dévoilerait de son histoire et la revivre, comme si j’y étais.
C’est à mes heures de loisirs que j’ai commencé à griffonner quelques idées sur des bouts de papier. De jour comme de nuit, je notais chaque fois qu’une nouvelle inspiration m’arrivait. À force de noter et de rassembler ces idées, le scénario prenait forme.
Dans les moments où je n’étais pas sûre de ce que j’écrivais, je savais pouvoir compter sur la présence et l’avis éclairé de mon mari.
Ayant une attirance naturelle pour les faits et les objets historiques, dans ce qu’ils nous apprennent de nous et de nos coutumes d’aujourd’hui, j’ai eu l’intention de plus en plus marquée, à travers ce récit, d’entraîner à mon tour le lecteur dans « l’empreinte de l’Histoire ».
En opérant ce retour dans le passé, j’avais également l’envie de croire qu’un meilleur futur puisse voir le jour. J’ai donc doté Cali, mon personnage principal, d’un immense sens des autres et de la mission à les aider, même au péril de sa vie.
Les lecteurs pointus quant aux faits et dates historiques, pourront parfois être surpris par certaines scènes et leurs détails. Ces choix de narration ont été parfaitement choisis, pour intégrer cette histoire fictive au plus proche de la réalité historique.