Soarmatou Catsdade

Né en France de parents aimants, ingénieurs de formation à l'ingéniosité irréprochable, apparentés à un socialisme ingénu dont l'ingénierie nécessaire préfigure l'époque actuelle, pétri et baigné de curiosité intellectuelle pétillante, l'auteur entre dans le monde de l'écriture dès sa tendre enfance sous l'impulsion de son gôût immodéré pour la lecture et de ses parents et grands parents (Manou, tous mes remerciements sincères en passant, tu me manques). Non pas qu'il fut né avec une plume au coin du bec de sa frimousse adorable (ses parents et proches le disaient, alors c'était forcément vrai, point de preuve supplémentaire n'en fallait)., mais ce dernier a commencé avec une tonitruante deuxième place du prix de littérature de Fontainebleau, et que ce fut très chouette d'abord puisque il a pu aller à Provins en famille plutôt que dans un Disneyland naissant alors déjà étouffant de monde. Soarmatou Catsidade, pas italien pour deux sous mais souvent rangé dans la ritalisnéisterie malgré lui, entreprit alors une scolarité secondaire et tertiaire en dents de scie et somme toute chaotique. Cultivant toujours plus encore ses goûts littéraires et sa passion pour la lecture et la petite écriture, son langage "fleuri à l'écrit" et son caractère "redoutable à l'oral" dixit ses professeurs de lycée, l'auteur s'engage alors avec une trop vague assiduité dans de piètres études de journalisme qui demeureront inachevées à ce jour. Sa plume néanmoins se révéla remarquée par quelques-uns de ses professeurs d'école de journalisme qui qualifièrent le style embryonnaire de Soarmatou de "très joli à lire". Après un échec autoprogrammé consécutif à de menus soucis de santé mentale, Soarmatou se tourna vers l'orthophonie et sévit encore à ce jour. De moments éperdus en instant fulgurants, le scribouilleur esthétique qu'il demeure dans l'âme s'aventure pour son plus grand plaisir, et à ses espoirs quelque peu vaniteux vers le monde de l'écriture.