Je m’appelle Francis Nopré-Villière et n’avais aucun prérequis pour mener à bien une publication littéraire, lorsque j’entrai dans un vieil atelier de typographie un beau jour de 1968 pour y apprendre un métier de l’imprimerie. Je me souviens de ce jour, comme si c’était… avant-hier.
Au-delà de la poussière, l’atelier dégageait une dignité qui n’avait été gagnée qu’à force de persévérance et de travail. À l’époque, il était facile pour un imprimeur de se faire comprendre du plus grand nombre. La culture et le savoir n’avaient aucun besoin de se faire respecter.
Les années passèrent. La belle typographie avait cédé sa place au multimédia inventif qui lui-même avait cédé sa place aux métiers de l’internet. À la production massive d’informations.
Et puis, le retrait de la vie active, précipité par la crise économique et la lassitude.
Et toujours pas de prédisposition ni d’appel de l’esprit qui m’auraient permis de prendre la plume.
Pourtant, un jour de folie, je me suis autorisé à le faire.
J’ai écrit mon premier roman (plus en vente), un deuxième, puis un troisième.
J’ai également écrit des nouvelles et participé à des concours dans lesquels j’ai décroché une seconde place.
Le mode écriture était lancé.
J’étais devenu un auteur local, comme ils disent.
Un petit auteur autoédité, dont les grands n’ont pas voulu.
Sans importance. Le monde de l’infiniment petit est plus dense que celui des mammouths.
Je réside à Metz en Moselle.
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