Mon lien avec la Chine, je le dois à ma première expérience professionnelle à l'étranger, en 2009. J'y allais en tant que néophyte, loin de me douter de l'impact, du pouvoir enivrant, qu'aurait ce pays sur moi. J'entrepris alors de m'y rendre à nouveau l'année suivante afin de reprendre une bouffée de Chine, un peu comme on reprend une bouffée d'oxygène.
Mon lien avec le cinéma est plus ancien ; je ne me souviens pas de passion antérieure. « Bateau à la dérive, les enseignes des cinémas étaient mes phares» écrivait la romancière japonaise Yoko Tawada dans L'??il nu. J'aurais pu faire cette citation mienne. La découverte plus tardive du cinéma asiatique ouvrait en moi un champ nouveau, un monde inexploré et différent de celui que j'avais connu jusqu'alors. La graine qui était en moi a ainsi germé. Je découvris qu'un autre point de vue était possible et ma rencontre avec le cinéma asiatique fut alors au moins aussi importante que ma découverte physique de ce continent.
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