Corine Rouffi

Corine Rouffi

Née en 1960, elle grandit à Lyon, rue Saint Jérôme entre deux grandes mères extraordinaires l'une de l'Est, l'autre des pourtours de la méditerranée. Très jeune, elle fait l'apprentissage de la bêtise humaine dans un supermarché: « - vous l'avez adopté où la moricaude? - C'est ma fille ! » répondit la maman.
Dés l'âge de 6 ans, elle entre au conservatoire, classe piano tout en usant ses pointes et sa voix à l'opéra de Lyon. Elle soigne ses angoisses enfantines grâce à la complicité de sa meilleure amie, la fille de la boulangère.

Ses parents travaillent, sa grand mère résistante pendant la seconde guerre mondiale prend en charge son éducation et elle passe ses jeudis à la découverte des lieux culturels lyonnais et souvent ces dimanches dans les centres sportifs à regarder son frère escrimeur réputé. A quinze ans, ses parents déménagent au Puy en Velay où elle vit d'adolescence un zeste rebelle.
Après le bac, elle suit un cursus commercial à la Chambre de Commerce et d'Industrie. Elle commence sa carrière professionnelle dans les belles années de la grande distribution ou elle apprendra tout les rouages de la gestion l'entreprise et l'encadrement.

A Grenoble, elle rencontre son mari et donne naissance à Célia aujourd'hui âgée de vingt trois ans. A Trente deux ans, elle décide de changer de carrière et elle passe un Diplôme Universitaire de Gestion et de Management de projets innovants à la faculté des Sciences et Techniques de Montpellier II.

Elle adhère au Parti Radical de Gauche car les idées de la planète radicale lui conviennent tout en commençant à réaliser des projets avec le Centre Communautaire Culturel Juif de Montpellier. Elle travaille aussi à Radio Aviva et anime l'émission «Paroles de Femmes». Elle entre dans la vie associative et aide activement l'école de Novosej en Albanie. C'est une vraie prise de conscience des inégalités dans le monde !
Sa première confrontation avec Israël et ses problématiques, elle le doit à la coordination des commémorations du départ du bateau Exodus de la ville de Sète. Elle deviendra l'ami de Ike Aronovitch, capitaine du bateau et la fille spirituelle de Noah Klieger.
Elle se frotte à la sécurité israélienne après des propos peu amènes à un responsable institutionnel israélien mais ils deviendront des vrais copains sur le bateau. Elle subit un choc en découvrant la réalité israélienne lors de son premier voyage et jure à Itzhak Attia, directeur des séminaires francophones que c'est la première et dernière fois. Il lui répond : «
L'année prochaine, tu seras en séminaire à Yad Vashem et dans les trois ans tu auras émigrée. » Paroles prophétiques.
Elle rentre en France et monte un projet dans les cités HLM de Frontignan «Ta culture, c'est ma culture». Pari fou qui fera le bonheur de la correspondante du Midi Libre et des gosses des cités. Elle part en Pologne en train et c'est un cheminement spirituel, humain qui se déclenche. Elle part en séminaire à Yad Vashem étudier la Shoah. A son retour, elle développe le syndrome des rescapés et se mure dans le silence et les pleurs. C'est les gosses de la cité qui viendront la chercher et Zhora la maman de la responsable du groupe lui offrira ses bras pour la consoler. C'est époque qu'elle commence à peindre dans un petit village du biterrois.


Deux ans après, elle immigre en Israël ou elle passe devant la commission des artistes des nouveaux immigrants du ministère de l'intégration de Haïfa. Elle obtient son statut d'artiste.

Elle travaille à Jérusalem avec le pédopsychiatre Henri Cohen Solal sur les thématiques de Paix, réconciliation et les dérives de la jeunesse. Coordinatrice sociale, elle recevait des francophones arrivant de pays d'Afrique envoyés par leurs gouvernements ou des ONG. A travers les expériences, elle nourrit sa volonté de changer le monde. Elle participe activement à l'inauguration de la cage de verre par Mme Simone Veil au musée des combattants des ghettos. Elle sera aide à domicile tout en étudiant l'hébreu.

Pendant la guerre du Liban 2, sa maison explose et elle aide ses voisins à passer le choc. Elle assure des secours tous les jours dans les abris à la population. Le premier tremblement de terre, elle se bourre de sucre croyant à une crise d'hypoglycémie et par deux fois, elle ne monte pas dans le bus suite à une intuition !!!
Elle s'investit dans le comité de quartier et milite activement pour la justice sociale. Elle participera aux rencontres de la fondation Peace Maker sous l'égide de l'acteur Richard Gere et le moine Zen Bernie Glasman. Ses rencontres les plus marquantes, les chefs des soufis de Nazareth : Mickael Strauss et Uzi Dayan '.. En plein guerre, elle commence à noter ses impressions... Pendant deux ans, elle écrira Vengeance...
C'est son premier roman.

Les livres de l'auteur

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