Franco-algérienne, je suis riche des deux cultures, de leurs valeurs de référence et de leurs contradictions. Je m'étais déjà enrichie avec l'expérience dans l'enseignement, puis de l'émigration grâce à quoi je sais ce qu'est la
"dysphorie" ou ambivalence identitaire, je suppose commune aux migrants de première génération : je suis perçue comme émigrée là-bas et d'origine étrangère ici ; ce qui me semble correspondre à une réalité intangible. Un statut ballottant qui rend encore plus sensible aux désordres de fonctionnement.
Je suis de ce fait encore plus riche de la confrontation à des services publiques qui semblent ne pas savoir ce qu'est être "au service des publics". Qui semblent confondre "assumer une responsabilité" et "exercer un pouvoir"
C'est de ce terreau historique et socioculturel que se sont nourries ma réactivité, ma réflexion, et ma volonté de partager.
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