DanyAngel

Biographie

Après avoir connu un long parcours, franchit des étapes compliquées de la vie, avoir toujours en tête l'espoir, de réussir, arrivé à l'âge de la retraite, j'ai commencé d'écrire.
Au cours du temps et de la vie, après avoir ressenti des blessures, chercher à les soigner, j’ai voulu pardonner, sans me retourner sur les douleurs du passé.
C'était dans ces moments où l'on disait qu’il fallait toujours aller de l'avant en vivant l’instant présent.
Que se retourner sur le passé dans une rumination de ce que l’on avait pu vivre était une perte de temps !
Puis remarquant que le temps me rattrapait par certains évènements, que mes démons d'autres fois revenaient, j’ai décidé d’écrire, de témoigner sur le vécu douloureux que j'avais connu pendant 32 ans de mariage.
J'ai connu mon mari très jeune et comme tout le monde, j'espérais vivre en aimant, en partageant, pour avoir une vie agréable, pour construire un bel avenir.
La jeunesse permet de se projeter, de se remplir la tête d’illusion, miser sur la chance en vivant dans l’espérance.
Mais, vite, j’ai compris que j’avais pris une autre direction et je me suis adaptée.
Alors que commençait une vie compliquée, perturbée par les excès, notre vie n'était pas calme, elle s’associait à des excès d’alcool.
Puis, souvent peinant, j’ai toujours voulu comprendre le pourquoi des addictions et de la maladie alcoolique.
Comme nous nous disputions fréquemment, pour des broutilles, mon mari voulait me donner des leçons.
Il me faisait ressentir par ses mots et ses actions toutes sortes de sentiments et émotions.
Ayant été bien conditionné pendant mon enfance où l'on m'avait expliqué qu'une femme devait maintenir l'harmonie dans le couple, j’avais adopté la soumission.
À l’époque, on ne parlait pas de problème psychologique, de manipulation, de pervers narcissiques et manipulateurs.
C'est une notion qui est arrivée beaucoup plus tard, à l'aube du vingt-et-unième siècle.
Toute une littérature s’installait, et l’on pouvait découvrir, à travers les mots et ce que l’on entendait dire, que l’on était concerné.
Les générations d’avant, où les femmes avaient connu un certain patriarcat, menant un combat, elles tenaient absolument à s’émanciper, pour devenir autonomes, en allant travailler pour acquérir une certaine indépendance, et cela incluait la case avoir moins d’enfants.
Elles avaient eu comme exemples, les vies de leurs mères, grands-mères et se sont battues pour prendre la pilule où agir pour que l’avortement soit reconnu.
Cependant, restait en tête de beaucoup de femmes, qu’une vie qui s’annonce est importante.
Dans un esprit de liberté, il y eut moins de couples qui se sont mariés, l’union maritale était acceptée, et autour des années 1965, divorcer était devenu courant.
Tout a changé avec l’arrivée de sixties.
Ainsi, empreinte de ces idées, à la fin de mes études, je suis allée travailler et c'est à ce moment-là que j’ai rencontré mon mari.
J'ai travaillé dans la fonction publique à l'accueil du public, j'ai toujours appris, mais comme nous servions toutes les classes de la société, nous abordions aussi l'agressivité ou la violence de certains citoyens.
J’ai donc eu la chance par des formations à apprendre à gérer les conflits.
À vrai dire, ça m'arrangeait, ça me permettait de mieux comprendre comment faire pour améliorer notre entente avec mon époux.
Puis progressivement, j’ai remarqué qu’il avait une appétence pour les moments d’apéros, avant les repas au quotidien.
Mais, simultanément, alors qu’il consommait, son humeur changeait.
Il est resté un bon moment, en tenant le choc, en freinant sa consommation, cependant arrivé à la trentaine, il ne parvenait plus à la maitriser.
De plus, il en était de même pour le tabac.
C’est à ce moment-là, que je me suis posé bien des questions et que j’ai voulu comprendre, parce que dans nos vies les complications arrivaient.
Puis, de trop d’excès, il a écourté sa vie.
Restant seule, j’ai pris une autre direction, j’ai commencé à chercher à pardonner, j’ai lu, me suis dirigée vers la spiritualité, parcouru la nature, je l’ai photographié.
Et, en remarquant les comportements des uns et des autres dans notre entourage et la société, j’ai ressenti le besoin, de partager ce que fut ma vie et tout ce que j’ai pu apprendre.