Gérard SANDIFORT

J'ai vu le jour en 1952 à Amiens en France.
Mon enfance heureuse dans une famille de 5 enfants je la partage entre patronage, colonies de vacances, conservatoire, arts et amourettes.
A l'âge de 14 ans je suis apprenti-vendeur en chaussures. Quand le magasin ferme, j'entre à La Poste où je passe le concours de Préposé en même temps que le Permis de Conduire.
Après mon service militaire, je suis affecté dans le neuvième à Paris où la vie trépidante ne convient pas à mon caractère calme, d'autant plus que ma jeune épouse refuse de m'y suivre. Je regagne donc Amiens et change radicalement de métier. Je travaille dans une industrie qui a une petite division fabriquant des pièces en caoutchouc pour l'aviation. Très vite, à force de ténacité, je grimpe les échelons et devient directeur commercial.
Pour des raisons familiales graves, je dois retourner travailler à Paris, seul, où je déprime après avoir perdu ma femme, mon fils et ma maison que j'ai dû vendre. Puis, petit à petit je me reconstruis et rencontre celle qui va devenir mon épouse actuelle. Je m'installe à Valenciennes où je deviens négociateur immobilier et projette de créer ma propre agence. Mais c'est sans compter sur la malchance qui me poursuit. Un accident de travail anéantit mes espoirs et je me retrouve, à la suite d'une mauvaise opération, en fauteuil roulant. A nouveau, dépression, tentatives de suicide. Puis enfin, l'espoir avec la naissance du poète.
Lourdement handicapé je suis un homme gai et généreux. Je donne de mon temps comme Médiateur social bénévole. J'aime écrire des textes que je poste sur les forums. Je suis passionné par toute la littérature en général et affectionne la pêche en rivière.
Je vis dans une petite bourgade du Nord où il fait bon vivre, malgré le chômage important, au milieu de petits jardins ouvriers.
Marié depuis 1979, mon épouse et les trois enfants de celle-ci, que je considère comme les miens à part entière, m'ont donné 9 petits-enfants adorables.

Ma citation : L'important, ce n'est pas ce qu'on réussit, c'est ce qu'on essaie. (Marcel Achard)