Carrie-Joseph Vouteau

Née à Paris d'une mère enseignante Libanaise et d'un père ingénieur Guadeloupéen, Carrie a éclairé son enfance entre l'effervescence d'Alger, où ses parents étaient coopérants, et l'atmosphère austère de la Savoie. Son immersion précoce dans la littérature et les arts a été le prélude d'une vie vouée à la créativité. Après un passage aux Beaux-Arts, elle a troqué les pinceaux pour les livres en tant que libraire, avant de revenir à la peinture et à l’écriture devenant ainsi une artiste indépendante vivant de son art.

PARLEZ-NOUS DE VOUS ?

À quel âge avez-vous commencé à écrire ?

« J’ai commencé à écrire à l’âge de 15 ans, à une époque où les mots me semblaient être la seule échappatoire pour exprimer ce que je portais en moi. C'était un mélange de journal intime, de poèmes, et de réflexions. L'écriture est vite devenue un refuge, un moyen de structurer mes pensées et de transformer mes émotions en quelque chose de tangible. C'était le début d'une passion qui ne m'a jamais quittée, un voyage avec les mots qui m'a permis d'explorer mon monde intérieur et de tisser un lien avec l'extérieur. »

Quel est votre auteur favori ?

"J’ai de nombreux auteurs favoris, chacun ayant marqué mon parcours de lectrice et influencé ma sensibilité. Hervé Bazin pour sa plume incisive, Fatou Diome pour son écriture poétique et engagée , Spinoza Baruch pour la profondeur de sa pensée, Stig Dagerman pour sa lucidité tragique, Aimé Césaire pour sa poésie engagée, Gaston Kelman pour sa vision percutante, et Maupassant pour ses récits d’une rare humanité. Cela dit, j’ai un faible particulier pour Honoré de Balzac et Henri Troyat. Balzac pour son génie à dépeindre les nuances de l’âme humaine et les rouages de la société, et Troyat pour son talent à raconter la vie avec une telle finesse qu’elle en devient intemporelle."

Quel est votre genre littéraire préféré ?

"J’ai une affection particulière pour les récits empreints d’humanité et de réalisme, mais aussi pour les textes poétiques et les essais philosophiques. Le roman, qu’il soit classique ou contemporain, m’attire par sa capacité à explorer les nuances de l’âme humaine et à raconter des histoires universelles. La poésie, quant à elle, me séduit par son intensité et son pouvoir d'évocation. J’aime également les genres où la satire et la réflexion sociale se mêlent, me permettant de réfléchir tout en étant touchée ou amusée. En vérité, tout ce qui résonne avec ma sensibilité a une place privilégiée dans mon cœur de lectrice.