Rien, a priori, ne me destinait à l'écriture. Matheuse j'étais : prof de math je serais' Mais c'était sans compter sur les choix du hasard et sur la destinée'
Je ne fus donc pas prof de math, mais fis carrière dans l'informatique puis la communication. Mes premiers pas en écriture « officielle » furent donc des articles techniques en tant que rédactrice en chef d'un Journal d'Entreprise.
Incorrigible bavarde, j'étais sans conteste, depuis mon adolescence, une excellente conteuse. Je vous transformais le plus petit incident en « véritable roman », plein d'humour, dont se délectaient mes amies, qui ne cessaient d'en redemander. Mais de là à écrire... Je ne tenais même pas de journal intime ! Or, partie travailler plusieurs années Outre Mer et par conséquent, coupée de mes proches, je me retrouvais privée de mon auditoire favori : mes copines ! A cette époque, internet n'existait pas, quant au téléphone - depuis l'Outre Mer -il ne fallait même pas y songer. C'est donc tout naturellement vers mon ordinateur que je me tournai pour lui confier mes mésaventures. Et Dieu sait qu'elles ne manquèrent pas : une de mes collègues ne m'avait-elle pas surnommée « miss catastrophe » ?
Mais tous ces écrits : nouvelles, simples récits, et même... poèmes, seraient restés des fichiers endormis, transportés d'un micro à l'autre, si je n'avais eu l'idée d'adhérer à une Société Littéraire. Là, encouragée par l'animatrice - qui aimait mon style - puis par mes amies à qui j'osai alors faire lire mes « ??uvres », et enfin par un éditeur avec qui j'avais des relations professionnelles, je décidai enfin de me lancer dans la grande aventure qu'est pour moi la publication. Vingt ans séparent le début de mes écrits de cette première édition : enfantement encore plus laborieux que celui d'un éléphant !
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