Le choix de l'unité de mesure dépend de l'objectif spécifique du projet et de son orientation vers la sérigraphie ou l'impression comme icihttps://aviator-jeux.com/
Dans l'édition on utilisera plutôt les milimètres, les pixels étant réservés aux images. De plus, il est plus simple de calculer en milimètres plutôt que de faire des conversions en points !
Historiquement, on utilisait les points typographiques, d'anciennes unités de longueur qui équivalaient à des portions du « pouce ». Il y avait le célèbre « point Pica » anglo-saxon, et les points « Didot » ou « Cicéro ». Ces « points » étaient utilisés par les imprimeurs et les typographes. Dans la typographie traditionnelle, la casse d'imprimeur (l'ensemble des lettres gravées dans des blocs de métal) utilisaient des points.
Aujourd'hui, le point est utilisé pour déterminer la qualité des images (en édition) ou pour les tailles des polices de caractères. On trouve donc le « point Pica » dans les logiciels de mise en page dignes de ce nom, majoritairement d’origine anglo-saxonne.
Ainsi, une image en haute qualité fera habituellement 300 DPI (« dot per inch », pour « point par pouce »). Dans le web, on trouve aussi parfois l'unité PPP, « pixels par pouce ». Un texte pourra quant à lui avoir un corps de 12 points ou de 14 points, ce qui équivaut à la taille que prend le caractère dans l'espace du papier ou sur une page web.
Point, pouce, corps, graisse, chasse… La plupart des utilisateurs de logiciels Pro n'y pensent pas, mais toutes ces mesures parlent de l'anatomie des lettres (qui forment des mots) et remontent aux origines de l'imprimerie moderne (XVIIIe siècle pour le point Pica).