Peur du Plagiat - Que faire ?

 Juridique   Débuté par Guigouw   2009-11-12 00:00:00 +01:00   Messages 16    Vues: 3717

  1. Guigouw
    Guigouw Membre nimes
    Bonjour, bonsoir.
    Alors voilà. Je suis entrain d'écrire un roman et un ami m'a fait parlé du plagiat. J'aimerais savoir si TBE protège nos oeuvres du plagiat ?
    Désolé si ce sujet existe déjà, j'écris ce topic alors que je dois partir, vite, très vite.

    Bien, merci d'avance pour vos futurs réponses !
    Guigouw, 2009-11-12 18:38:10 +01:00
  2. plumed or
    plumed or Membre france
    bonsoir,

    Tbe ne protège en rien du plagiat. La solution la moins coûteuse est de vous faire envoyer votre roman à vous même et vous n'ouvrez surtout pas l'enveloppe ! le but, si quelqu'un vous plagie est de prouver que vous aviez écrit cette oeuvre avant lui.

    Après il y a des formules payantes, comme copyright ou d'autre système. Perso, j'ai tout mis sous copyright. Je ne sais pas si c'est la meilleure formule mais c'est ce que j'ai fait. Après je me dis (mais peut être ai je tort) que comme j'ai tapé mon livre sur mon pc (sur une période de 2 ans) et que j'ai gardé mes premières pages et qu'elles correspondent à quelques mots près au livre que j'ai publié...mais bon peut être que ça, ça marche pas devant un tribunal.

    Il faut quand même noter que le plagiat existe bien sûr mais peu de personnes ne veulent copier des oeuvres inconnues d'auteurs inconnus mais il vaut mieux se protéger, il est vrai
    plumed or, 2009-11-12 19:04:17 +01:00
  3. Guigouw
    Guigouw Membre nimes
    Bonjour, Plume.
    Merci pour votre réponse ! Je verrais, selon le prix, si je mets mon texte sous copyright !
    Guigouw, 2009-11-12 19:44:10 +01:00
  4. Chelt
    Chelt Membre nord
    Chelt, 2009-11-13 08:27:02 +01:00
  5. novi
    novi Membre
    La meilleure défense contre le plagiat, bien que le terme puisse préter à sourire dans le cas d'auteurs débutants, car voilà des gens qui n'étant même pas encore lu au grand jour - ne le seront peut étre ou probablement jamais, du moins pas avant des années... résidera toujours dans le fait qu'un plagiaire n'ayant pas disposé de la matiére originale qui aura servi à pétrir le livre pillé, sera de toute façon, bien en peine d'en établir la paternité devant un tribunal de ce fait.

    C'est donc lui qui prend le risque stupide de se voir condamner les doigts dans le nez.

    Les affaires connues et récentes -je pense à Khadra- démontrent bien l'inutilité des enregistrements. Cela n'a rien empéché dans son cas et cela n'aidera en rien la procédure s'il y a lieu. Albin Michel détient un record de condamnation à ce niveau d'ailleurs.

    La meilleure protection contre le plagiat, c'est avant tout l'authenticité de l'ouvrage.

    Un livre, c'est comme un logiciel : il doit contenir caché à l'intérieur des codes sources connus que de l'auteur. La partie que le lecteur ne saura jamais et dont aucun plagiaire ne pourra disposer.
    novi, 2009-11-13 09:38:26 +01:00
  6. Chelt
    Chelt Membre nord
    Chelt, 2009-11-13 10:01:18 +01:00
  7. novi
    novi Membre
    J'imagine qu'il s'agit de références propres à l'auteur, des lieux, des reconstitutions...

    Exactement, quoi de plus simple qu'un terme sybillin ou énigmatique semé dans un paragraphe et qui le jour de l'audience retentira comme une gifle sur la joue du plagiaire - les avocats adorent !

    On peut tout protéger de cette façon. Je 'planque' moi-même mes textes sur la toile, protégé par des codes mystérieux.C'est un excellent espace de stockage, plus sûr que le plus gros des coffres forts.
    Les nomades ont protégé leur culture, leur langue... Ainsi ! en la codifiant pour la rendre imperméable à l'écrit et à la compréhension d'autrui. Je crois savoir que les gens de l'office spécialisé délinquance itinérante (OCLDI), n'ont jamais pu en reconstituer que bribe éparse. Moi-même, je n'en livre que quelques mots dans mes livres et sous une forme codifiée.

    Mais, il est clair que quelque soit la nature des ouvrages : des lieux, des reconstitutions, suffisent largement pour authentifier un livre et son auteur.

    ET puis comptons sur l'égo de l'écrivain en herbe ! Les français, si on en croit les sondages, rêvent tous d'écrire leur propre livre, le leur, leur histoire fictionnée ou pas...et non point celle du voisin ou d'un livre déjà paru ; non ?

    Aprés qu'est-ce que le plagiat : fond ou forme ? Parce que des livres traitant des même sujets, dans le style de, etc...Dans le polar ou le thriller, hein ! Beaucoup ne font que re-écrire avec plus ou moins de talent ce qui a déja été fait avant eux.
    novi, 2009-11-13 10:29:09 +01:00
  8. Dan
    Dan Membre Sud-ouest France
    D'accord avec Novi...
    Mon roman est le plus beau du monde et tout le monde va essayer de me le piquer... ça c'est un scénario de science-fiction ou une idée de polar !
    Pour moi la meilleure façon de protéger un livre, c'est d'en faire imprimer un exemplaire dès que j'ai terminé le premier jet. J'aurai ainsi le livre et une facture qui le date... et j'aurai une idée de ce que sera mon livre. De plus, je pourrai le corriger. Avec la version définitive, je fais le dépôt légal.
    Mais rien n'empêchera jamais quelqu'un de plagier s'il en a envie !
    Dan, 2009-12-10 21:40:33 +01:00
  9. lf.lenoir
    lf.lenoir Membre Lille
    En tant que juriste, je rajouterai que la meilleure des protections reste, au regard de la législation actuelle, le dépôt du manuscrit auprès d'un huissier voire un notaire. L'effet juridique en est simple : cette formalité donne 'date certaine' à votre manuscrit. Vous savez que la législation des droits d'auteur s'applique dès la création de l'oeuvre. Ainsi, pour faire simple, cette formalité vous permettra d'avoir la meilleure preuve qu'il soit permettant de dater votre création et ainsi le point de départ de la protection de vos droits. Bien sur cela a un coût mais l'efficacité est redoutable devant les juridictions. ( Bien plus qu
    lf.lenoir, 2009-12-11 09:21:45 +01:00
  10. Chelt
    Chelt Membre nord
    Chelt, 2009-12-11 10:02:12 +01:00
  11. lf.lenoir
    lf.lenoir Membre Lille
    Bonsoir Chelt,

    Je ne connais pas ce que propose exactement la société des gens de lettres. Le droit de la propriété intellectuelle est une branche vraiment très spécialisée et malgré mes cinq années de droit, je n'en connais que les grandes lignes. En revanche, Je connais bien le rapport des moyens de preuve et sur ce point comme je le disais les actes notarié et d'huissiers ont la meilleure des forces probantes. L'INPI propose également des solutions (les fameuses enveloppe Soleau) mais qui sont pas vraiment adaptée à la protection des oeuvres littéraires à moins qu'elles ne tiennent que sur quelques pages ^^
    lf.lenoir, 2009-12-11 17:38:19 +01:00
  12. Annie
    Annie Membre Angoulême
    Bonjour ,
    Le livre imprimé lui-même et sa facture, et l'envoi en recommandé cacheté sont d'excellentes protections.
    La protection la moins chère pour des débuts, avant publication peut également être l'empreinte numérique du fichier créée par http://www.cleo-sgdl.com pour 10
    Annie, 2009-12-12 06:34:05 +01:00
  13. lf.lenoir
    lf.lenoir Membre Lille
    Effectivement Annie, je me suis rendu compte qu'après coup j'ai répondu un peu trop théoriquement et rapidement dans la mesure où j'étais occupé ailleurs. ^^ Comme je l'ai dit dans mon premier post: de toutes les manières, un acte ne confère qu'une date certaine permettant de situer précisément le manuscrit dans le temps. Ce n'est qu'un élément de preuve qui sera pris en compte par les juridictions. Une lettre RAR a également une force probatoire, moindre qu'un acte, mais pouvant être suffisante effectivement si l'on s'envoi le livre imprimé par TBE avec éventuellement sa facture avant sa publication. Aussi il est important de se ménager plusieurs autres éléments (conserver ses travaux préparatoires/se les envoyer en LRAR, conserver les demandes de dépot, les factures etc.). Les juridictions prennent en compte l'ensemble de ces 'indices' pour statuer. Il est vrai qu'en pratique vu notre petite échelle de distribution, tout ceci sera bien suffisant dans la plupart des cas. ^^
    lf.lenoir, 2009-12-12 10:01:26 +01:00
  14. novi
    novi Membre
    La question à se poser, serait peut-étre : pourquoi un éditeur serait-il assez con pour s'emmerder à prendre le risque de publier un plagiat, alors même qu'il reçoit des centaines de manuscrits tous les mois, et dans lesquels, il peut piocher selon son humeur du moment et les tendances du panier moyen du lectorat encore disponible..., je pose la question ?

    D'autant que lorsqu'un manuscrit les intérésse soit parce que l'auteur est photogénique, où le truc dans l'air du temps momentané : ils ont largement les moyens de le faire re-écrire par un négre littéraire.
    novi, 2009-12-12 13:26:25 +01:00
  15. Ina50120
    Ina50120 Membre Cherbourg
    Ina50120, 2009-12-12 21:12:46 +01:00
  16. vegetalain
    vegetalain Membre Aisne (02)
    Bonjour... oui c'est vrai, il y a tant de mansucrits d'envoyer, qui nous dit qu'au delà d'un refus ( par exemple pour d'obscures raisons de non-conformité à la fameuse ligne éditoriale), l'éditeur ne va pas le remanier un peu et le sortir plus tard sous d'autres couleurs x/... ça fait peur...

    hm... cela dit j'aurai une question, quitte à faire sourire x)... j'ai déposé ce matin mon texte... mais... comment notifier cela dans l'ouvrage?... on doit mettre une mention particulière, par exemple à la page où figure l'ISBN, comme 'Ouvrage protégé par acte notarié' ou qqchose du genre?... (tout comme on met un petit 'c' pour 'copyright'...)

    Merci de vos avis, bonne fin de journée :)

    Alain.
    vegetalain, 2013-04-05 17:11:42 +02:00
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