SAS de Gérard de Villiers

Certes ;-)))

Je n'ai pas parcouru ce dernier, néanmoins De Villiers s'excusa publiquement en publiant un libellé pour l'un de ses livre publié sans correction, il y a peu, cette année toujours - une erreur dans le manuscrit soumis à l'imprimerie, selon lui ( ce qui prouve que les auteurs font des fautes, même avec un niveau scolaire probant et une carrière de journaliste derrière). Rappelons que malgré des moyens tout autre que l'auto-édité lambda : De Villiers est l'auto-édité le plus vendu au monde ( qu'il envoya PLON se faire foutre avec fracas).

Je vous suis moins par contre sur le manque de documentation de ses SAS, car excepté les détails automobiles où les erreurs sont fréquentes ( enfin, il fait quand même mieux que la plupart de auteurs de polar - surtout les gôchistes ecolos- absolument néophytes en la matiére), je lis chez lui, souvent, des détails très techniques, que je ne retrouve jamais chez les rigolos du polar, et dont il faut aller chez les ex militaires de chez Nimrod (qui publie tous les thrillers des ex SAS, de Nabe à Ryan, minable d'un point de vue littéraire mais admirablement authentique par contre).
Vous savez, des polars rédigés par des gens n'ayant jamais fréquenté de près ou de loin les milieux qu'ils sont censés mettre en scène, et pour cause, parce que ce sont des profs, etc, des gens ordinaires dont la seule documentation consiste en Google ou le copain flic du commissariat du quartier : j'en parcours tellement, tous rejetés illico à la premiére incohérence ( je supporte pas l'imposture, même dans la fiction), et à ce niveau, les SAS; si l'on excepte un auteur sans prétention ne sachant utiliser que le sujet-verbe-cod, des scènes de cul interminables et racoleuses ( je suppose que les femmes lisent peu SAS;-))), subsiste souvent de bonnes analyses géostratégiques qui sentent la source de bon niveau, de bonnes connaissances des pays décrits ( ce qui n'est pas le cas des auteurs de polar de salon), et surtout une expertise indubitable des milieux paramilitaires.

Et si l'on considère que plus grand monde n'est capable d'écrire de l'espionnage, genre devenu très rare...