Permettez-moi de vous raconter l'histoire d'un garçon aux pieds de caoutchouc. Il est né en Algérie et orphelin de père à six mois. Pendant les premières années de son existence, il ne peut pas marcher, car les articulations de ses chevilles sont incomplètes... Alors avant de savoir marcher, il vit devant une fenêtre, assis ou allongé sur une chilienne et il dessine, puis assemble ses réalisations et se met à coudre... Un jour, à Angoulême, son chemin croise un génie du scalpel qui pratique sur ses jeunes chevilles une auto greffe de seize centimètres d'un copeau de ses tibias. Une prouesse médicale, réalisée dans les années soixante... Pendant cinquante ans, ce garçon, devenu l'homme aux pieds de caoutchouc, fera des rencontres, des plus cruelles qui perceront son point sensible et en feront une arme contre lui, aux plus aimables qui lui donneront les armes pour se défendre et se réaliser au travers de la peinture. Il n'est pas bon d'être original, dans un monde où le stéréotype est de règle... Je vous laisse le soin de découvrir cet homme aux pieds de caoutchouc, qui expose à la galerie de l'hôtel des Colonies à Nantes, sa vision des « Couleurs d'Europe Centrale »
Bonjour et merci Stephane ton mail me touche droit au coeur ! j'ai essayé de raconter le mieux que j'ai pu mon histoire , qui ne l'a pas vécu peu la trouver banale enfin tu me comprends ! mais c'est dure d'oublier où de faire semblant d'oublier c'est impossible ! Et encore moi je suis revenu en 54 au tout début de la révolution ! alors nos compatriotes qui ont dû endurer ça jusqu'en 62 quelle souffrance ! d'aprés ce que je comprends tu peins toi aussi moi je m'y suis mis a la retraite , enfin je te souhaite beaucoup de courage , mais je vois que tu en as a revendre bravo et merci ! au plaîsir de te relire Paul De simone
Tu sais, les français que nous sommes n'aiment pas entendre la vérité - Elle fait trop mal. Dans mon livre pieds en caoutchouc, je fais référence à des faits d'humiliation que j'ai vécu quand j'étais gosse et j'avais presque oublié que j'ai été traité de sale B... Comme tu dis, et par des gens qui n'étaient jamais sorti de le trou. La force que nous avons, les expatriés, c'est la faculté d'adaptation, par rapport aux autres. Nos mésaventures nous ont certes, fait souffrir, mais être capable d'en parler, peut aider d'autres à laisser sortir les vieux démons de leur passé. Tu t'exprimes également dans la peinture et tu as raison car l'image est plus forte que les mots. Lorsque j'ai commencé à peindre, j'exprimais mon angoisse. Aujourd'hui, je chasse les nuages noirs pour donner de la lumière à l'existence. Bien cordialement.
Ce livre vient de subir quelques corrections. Il contient à présent plus de 120 pages et quelques illustrations en noir et blanc... Il devrait être disponible dans quelques jours.
Bonjour, Stéphane, je sens que je dois lire votre histoire, laissez-moi un peu de temps (que je me décide !) Je rigole, j' ai un humour parfois 'bizarroïde' Bonne chance. Cordialement
Une coccinelle a attérri brusquement sur la couverture. Je lui comptais les points, puis je lui dis : -Tu es toute seule, je vais te trouver des copines ! Je me mettais alors en quête de coccinelles, à quatre pattes dans l'herbe. J'avais une petite voiture en caoutchouc orange (qu'un petit garçon du sanatorium m'avait donnée). Au fur et à mesure que je trouvais des coccinelles, je les mettais dans la petite benne derrière la voiture et je les promenais, ou bien je les posais les unes sur les autres pour voir 'leur réaction'. Mais il ne se passait rien, chacune poursuivait son chemin sans se soucier des copines. S'étaient-elles seulement apercues qu'elles se trouvaient, l'espace d'un instant, toutes les unes sur les autres ?
Bonjour, C'est joliment écrit et pour le faire, vous avez gardé votre âme d'enfant. On croirait entendre, en (en le lisant) une petite fille de 4 ou 5 ans, qui joue toute seule dans son coin...
Comme je vous le disais; je vais prendre rendez-vous avec votre livre à la fin du mois.
Dans cette attente, je vous adresse mes cordiales salutations. Bien à vous.
Bonjour Stéphane, Rien que pour vous aussi : petit extrait de 'il rêvait de grands espaces' , où nous retrouvons Paul en Guinée :
...Il admire la souplesse des porteurs, la marche silencieuse, leur faculté à estimer le danger, à éviter les pièges... Petit à petit les blancs deviennent noirs. La peau se couvre d'infections dûes aux piqures d'insectes, la coloration vire au brun. Ce qui amuse les indigènes : - Tout le blanc là, y s'en va patron !...
C'est avec un immense plaisir que je vous ai offert ces quelques petits extraits. Je souhaite maintenant ne pas vous décevoir...
Bonjour, cette histoire me plaît déjà. C'est un témoignage... Vous savez, je n'ai pas le monopole du bon goût et si quelques détails pouvaient me froisser, je ne jouerai pas la carte de l'arrogance. Je sais qui je suis, d'où je viens et où je vais. Je sens dans vos textes une belle sensibilité. Bien à vous.
BONJOUR Votre livre rejoindra ma bibliothèque c'est certain.Mais actuellement je ne suis pas sûr d'être assez fort pour le lire.Ma maladie est encore présente, malgré une évolution très positive résultant d'une vie affective plus harmonieuse;Alors je vous dit à bientôt.Votre courage m'impressione . Cordialement
J'ai parcouru vos extraits des quelques poëmes. Les 2 premiers m'interpellent quelque peu, je ne me suis jamais trop intéressée à la poésie d'aucune sorte, j'ai beaucoup de mal à y entrer peut être qu'un jour elle me 'parlera' ?...
J'ai parcouru vos extraits des quelques poëmes. Les 2 premiers m'interpellent quelque peu, je ne me suis jamais trop intéressée à la poésie d'aucune sorte, j'ai beaucoup de mal à y entrer peut être qu'un jour elle me 'parlera' ?...
Votre message : << BONJOUR Votre livre rejoindra ma bibliothèque c'est certain.Mais actuellement je ne suis pas sûr d'être assez fort pour le lire.Ma maladie est encore présente, malgré une évolution très positive résultant d'une vie affective plus harmonieuse;Alors je vous dit à bientôt.Votre courage m'impressionne . Cordialement Philippe >>
Cher Philippe, je vous souhaite un prompt rétablissement et vous remercie pour votre message. Mon livre est un message d'espoir, même s'il narre mes débuts dans l'existence, je crois avoir fait preuve de patience face aux événements, espérant des jours meilleurs. A 51 ans aujourd'hui, je suis heureux et savoure de chaque instant de petit bonheur. La peinture m'aide beaucoup dans cette démarche.
Bonjour Alors se pose pour moi un challenge vous faire aimer la poésie.C'est parti.Je plaisante.Merci quand même de vous être intéressée à mes écrits. Cordialement.
Une nouvelle version de cette ouvrage est en préparation. Je remercie ceux qui m'ont encouragé et leur adresse mes voeux de réussite dans leur vie. Qu'ils aient ou non un don.