Vincent Bécasse

Le Gamin de Postel

C’est autour de l’art, de l’écriture, de la sculpture, de la peinture, du théâtre, du chant… que j’ai pu, adolescent, exorciser bien des peines et des douleurs.

Puis j’ai rencontré celle qui allait devenir mon épouse. J’ai alors construit une vie d’homme, de père de famille. Et j’ai laissé de côté toutes ces choses qui, pourtant, avaient tant compté pour moi. Peut-être parce qu’elles n’avaient plus leur place dans cette nouvelle vie.

Et puis, en 2016, la mort de mon frère a tout bousculé. J’ai repris l’écriture. Pour panser. Pour survivre. Pour exorciser de nouveau ces douleurs qui s’étaient installées en moi.

Le Gamin de Postel, ce sont des textes d’adolescence, des mots d’enfance, des fragments d’un gamin qui cherchait sans trouver. Et puis… ce sont aussi les mots d’un homme. Un homme qui s’est retrouvé, et qui peut dire aujourd’hui qu’il est fier de ce qu’il a accompli, fier de sa vie d’homme.

Ce Gamin de Postel, c’est aussi une aventure humaine : des rencontres autour d’un triporteur, des ateliers d’écriture, des passionnés de mots, de poésie, de partage… de ce partage simple et profond qui donne du sens.

Et puis, il y a Trouville. Cet amour éternel d’un enfant pour sa ville. Une ville qu’on lui a arrachée, comme on peut être arraché à sa mère.

Alors quelle plus belle façon de lui dire son amour, à cette ville, que de lui écrire combien on l’aime ?

Voilà ce qu’est Le Gamin de Postel.