Jean-Paul Marchand est né à Courbevoie dans les Hauts de Seine, le 18 février 1949. Il demeure à Argenteuil, dans le Val d’Oise, depuis l’âge de 4 ans. Il eut une scolarité médiocre. Il attribut cela au fait de n’avoir croisé que des instituteurs autoritaires et surtout austères sauf « André », directeur de l’école Pierre Brossolette qui enseignait dans la classe préparant à l’examen du certificat d’études primaires. Les cours étaient vivants, en particulier l’histoire, la géographie et même le français où J/P (c’est ainsi qu’il se fait appeler) excellait en rédaction et plus tard, au collège, en dissertation. André savait raconter un personnage historique, une bataille, une région, un fleuve, la vie dans les campagnes, en ville, ce qui réveilla cet élève médiocre et le conduisit dans le groupe des meilleurs élèves de la classe.
Il eut une enfance heureuse avec des parents bienveillants comme l’étaient ceux à la sortie de la guerre de 39-45. En 1963-1964 il entre dans le mouvement des Scouts et Guides de France Catholiques sans conviction religieuse, surtout pour suivre ses amis, ceux de l’école. Pour lui l’aventure humaine a commencé ici. C’est justement à cette période, 15-16 ans, où il a commencé à écrire et, cependant avec quelques temps morts, il n’a pas cessé de noircir du papier. Plus tard, la randonnée, en solitaire toujours, lui a donné des ailes. Il ne partait jamais sans un stylo, sans un carnet et sans son dictaphone à portée de la main, dans la poche du haut de son sac à dos. Il a ainsi, le long de bien des sentiers, griffonné des poèmes qu’il gardait pour lui, sauf pour quelques jeunes filles, de son âge bien sûr.
En 1989, il s’imposa un challenge, un poème, un texte de toute façon, par semaine, soit 52 écrits, qu’il publia en autoédition sous ce titre : Carnet à bord de mes quarante ans. Il en offrit plus qu’il en vendit. Il ne sait pas se vendre. Aujourd’hui encore.
De 2008 à 2013 il entreprend des randonnées plus longues, avec des étapes comme le tour des Alpes mancelles, le tour du Mont-Blanc et le cap de la Hague. Là, il s’envole en écrivant ses récits avec passion et précision, il rapporte aussi les sensations, les impressions qui lui parviennent. De là il a écrit des romans, des nouvelles, des contes et tant de poésies libres.
Depuis quelques années, ses textes mettent en avant la vie de tous les jours, les questions que l’on se pose, il n’apporte pas de réponse, il s’interroge c’est tout. Il arrange les mots comme on arrange un vieux rhum pour que le goût salive la pensées des uns, des autres.