Résumé
Des steppes arméniennes aux collines rwandaises, un même fil rouge traverse les catastrophes humaines du XXe siècle : la normalisation administrative du massacre.
Cet essai explore comment des mécanismes en apparence anodins transforment des idéologies en systèmes industriels d’extermination.
La première partie cartographie les « paysages génocidaires », la seconde interroge la résilience biologique et sociale de ces traumatismes. Enfin, la troisième explore les défaillances institutionnelles.
Pourtant, des pistes existent : refonder les institutions, une justice réparatrice, un droit pénal international évitant les dangers géopolitiques — car la barbarie commence toujours dans un bureau climatisé.