Résumé
"Antho regarda vers le ciel. Au-dessus de sa tête, les avions tissaient des toiles rectilignes. Elles se rejoignaient en s’épaississant à l’aplomb de la ligne de fuite que traçaient, à l’horizon, les verticales de la centrale de Porcheville. Les cheminées de refroidissement, tendues vers le ciel, divisaient le paysage en deux espaces distincts : au nord, les premiers contreforts du Vexin ; au sud, massives et lumineuses, les carrières de calcaire de Guerville. Les rayons du soleil rebondissaient sur le silex des falaises. Plaquées à la verticale de la ligne de crête, elles irradiaient la vallée de la Seine de tout leur saoul. C’était une putain de lueur aveuglante dans laquelle personne ne se retrouvait épargné."