Bernadette Gérard-Vroman

Confidences d'un piano

J’ai eu l’occasion de rencontrer Bernadette et ce fut le début d’une belle aventure, aventure qui a conduit à ce livre. Quand Bernadette se choisit u

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259268

Reliures : Dos carré collé

Formats : 14,8x21 cm

Pages : 276

Impression : Noir et blanc

N° ISBN : 9782960168617

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J’ai eu l’occasion de rencontrer Bernadette et ce fut le début d’une belle aventure, aventure qui a conduit à ce livre. Quand Bernadette se choisit u

Autour de Bernadette Gérard-Vroman

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Ses ouvrages
Résumé
J’ai eu l’occasion de rencontrer Bernadette et ce fut le début d’une belle aventure, aventure qui a conduit à ce livre. Quand Bernadette se choisit un nouvel ami, Feurich, un splendide piano blanc, un dialogue s’installe entre eux. Et Feurich raconte, raconte une tranche de vie de Bernadette, un chemin de résilience, de construction de soi, des pages pleines de vie et d’amour, de poésie et de musique, qui croisent aussi la fin d’un proche.
À lire par tous ceux qui croient que vivre c’est cheminer, par tous ceux qui aiment faire de belles rencontres, à lire du premier mot jusqu’à la dernière note de musique, accompagné.e par le vol des oiseaux.

Alain
Avis des lecteurs
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Lorsque j’ai commencé à lire ce livre, il y avait sur ma table de chevet Les versets sataniques de Salman Rushdie et Lorsque tu écouteras cette chanson de Lola Lafon.
Le premier, je l’avais ressorti pour m’y replonger après son actualité dramatique. Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi l’on peut menacer de mort et presque tuer quelqu’un (l’écrivain indien y a perdu un œil) parce que celui-ci nous raconte des histoires en prenant un point de vue différent du discours habituel. Si l’on prend la peine de lire ce roman (ce que très peu ont fait en le condamnant sans le lire tout comme beaucoup l’ont encensé, j’en suis sûr, sans pour autant l’avoir parcouru !), il est question, certes, d’une lecture différente de textes sacrés mais aussi et surtout de mythologies indiennes. Je ne vous cache pas que je m’y suis un peu perdu et que j’ai eu du mal à aller jusqu’au bout. Soit, l’idée est que la fiction peut nous ramener à la réalité de la mort.
Contrairement, au livre de Lola Lafon, qui à partir d’une réflexion sur Anne Frank et son journal, nous rappelle que la réalité mène à une mort certaine et de là elle en tire une fiction.

Donc, les « Confidences » se trouvaient entre les deux. Et là, telle une sarabande, on passe de la fiction à la réalité, de celle-ci à la vie qui s’égrène, qui s’épuise et qui s’en va.
Par un artifice ingénieux, l’auteure se permet de nous dire ce qu’elle ne se permettrait pas sans ce premier. Le piano, tel un Christian, nous transmet les mots d’une Cyrano (sans disgrâce nasale pour autant !), pétrifiée qu’elle est, face à son public mais qui se lâche sur son clavier (Feurich ou PC) et dans ses pages.
Ainsi, le terreau de sa vie professionnelle, surtout, mais aussi personnelle, conjugale et materno-filiale (permettez-moi ce néologisme), engrange ce récit très libre, sans contrainte ni pression. Elle dit tout, tout ce qu’elle veut et uniquement ce qu’elle veut. De ce fait, il y est question de rêveries à la vue d’un paysage gallois et de l’histoire de son piano ; du souvenir d’une nuit passionnée comme du détail clinique des maux dont souffre sa mère, entre autres.
Un texte où se livre poétiquement Édelweiss, le pseudo que choisit l’écrivante pour se mettre en scène. Car bien entendu, tout cela est méticuleusement et minutieusement écrit, tels des sonnets, des quatrains et autres hémistiches dont l’autrice, que dis-je la poétesse est coutumière. Et le soin qu’elle met à l’écrit elle en fait autant dans sa profession. Ce sont bien ces qualités-là qui lui sont reconnues de prime abord : minutieuse et méticuleuse. Il n’est pas étonnant qu’elle excelle dans le domaine tout particulier de l’entreprise qui est celui des Relations Humaines.
En effet, son texte en est très riche de ses, de ces rencontres d’auteurs, de poètes et autres musiciens au gré des salons littéraires qu’elle fréquente. Elle en tisse des liens grâce aux textes que les uns écrivent, les autres déclament ou accompagnent en musique! Elle adore ces mises en relations textuelles !

Et puis, il est surtout question de l’inexorable, de l’inévitable : la fin de vie de sa mère. Ainsi, on peut dire que c’est un texte à suspens (à prononcer : suspènnesse !) tant il voudrait freiner, le déroulé de celle-ci, la mettre en suspens (à prononcer : suspan !) par le truchement de l’accumulation de détails (déjà évoqué), par l’interprétation de signes que l’univers lui enverrait ou de séquences de paréidolies dans le vol des ’oiseaux, par exemple.

« Ô temps, suspends ton vol !
et vous, heures propices, suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours ! »

Et si le texte se termine sur le chagrin, Édelweiss n’en demeure pas moins enthousiaste en son sens étymologique : (personne inspirée, surtout le poète) et ses rêves nous indiquent qui elle est devenue après ses pages. Perdant ses papiers ou étant enceinte en songe : c’est une nouvelle personne qui renaît après avoir « accouché » de ce récit.

La fiction a rattrapé la vie pour n’en garder que ses meilleures saveurs.

    Ce livre, qui se présente comme un journal autobiographique, reflète le cheminement de l’autrice pour accéder à elle-même. Ne se sentant plus en phase avec sa vie professionnelle, elle décide d’oser le changement. Entre les séances de relaxation, les massages, les formations, les vacances en Bretagne, l’ouverture aux autres, les rencontres amicales, la poésie et la musique, elle prend de plus en plus confiance en elle-même. Dès lors, elle trace sa route dans ce monde parsemé d’embûches, mais aussi de signes et de symboles qui la rassurent et qu’elle interprète positivement. La musique, sa nouvelle passion après la poésie, l’aide beaucoup, car elle lui ouvre un univers nouveau où elle trouve son équilibre.

    Pourtant la vie n’est pas simple et si de son côté la narratrice grandit en parvenant à orienter sa destinée, elle est également confrontée à la maladie incurable de sa mère, qu’elle va aider et seconder jusqu’à son dernier souffle.

    Le livre raconte donc cette alternance entre le désir d’une vie meilleure (celle que l’on se choisit en tentant d’être vraiment soi-même) et les moments de découragement, fort nombreux, où l’on retombe au fond du gouffre. Mais toujours la poésie, la musique, et l’amitié sont là pour redonner espoir et aider à se reconstruire.

      Ouppss ! évidemment 5 étoiles ! sans hésiter.... lors de mon 1er avis, je n'ai pas sélectionné le nombre d'étoiles !

        Bernadette . Quel don d'écriture ! Quelle richesse de mots ! Coordonner la complicité avec le piano, la maladie de ta maman la famille,les amis,la poésie,les rencontres littéraires,le bien-être,les soucis..... FRANCHEMENT BRAVO

          Belle découverte et retrouvailles! J ai beaucoup aimé. Je vous le conseille!! En une phrase ‘je me sens moins seule car ca fait du bien d être entourée de personnes avec qui nous avons quelque chose en commun ❤️

            Je viens de terminer cette autobiographie. Lire est une action anodine pour certaines personnes mais c'est qqch que je n'avais plus connu depuis 2 ans et demi à cause de problèmes de concentration suite à une dépression. Je n'arrive plus à garder mon esprit fixé sur des lignes pendant un certain temps. Mais quelque chose en moi m'a dit qu'il fallait que je lise ce livre ci . Alors bien sûr je l'ai lu en plusieurs semaines, un petit peu chaque jour, mais je suis contente d'y être parvenue car ce récit en valait la peine. Il faut dire qu'il a fait écho en moi. Je me suis retrouvée à plusieurs reprises dans ce que Bernadette a vécu.
            Comme elle, je traverse des moments très difficiles. L'ambiance au travail n'y est plus alors que cela fait 20 ans que je m'y sentais bien . Je me suis posé la question de mon avenir professionnel dans l'enseignement.
            Je suis également un traitement pour remonter mon taux de fer. Être fatiguée est devenu chose courante. Physiquement et moralement.
            Je cherche de l'aide, et cela m'a fait du bien de lire qu'elle a su sortir de ces moments difficiles et trouver un nouveau souffle.
            Les séances de relaxation m'aident à prendre un moment de pause dans la semaine. Je vais commencer de la sophrologie. Je me suis rendue compte que j'avais besoin d'aide, en plus des médicaments.
            Comme Bernadette j'ai fait confiance trop vite et je porte un lourd fardeau sur les épaules. Mais cela me donne du courage de lire le long chemin que Bernadette a parcouru. Alors je tenais à la féliciter et la remercier. Merci d'avoir écrit ces Confidences qui ont véritablement fait écho en moi.
            C.

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