Résumé
— « Je suis habité par une foi immense et par un doute immense. Je crois que la certitude c’est la fin de la pensée ». Ce n’est pas de moi, mais de Carlos Fuentes.
— Les bonnes paroles, pour exister, doivent être répétées si on ne veut pas qu’elles disparaissent à jamais. Peu importe chez qui l’on prend les mots, ce qui compte, c’est où on les porte, dit Berth.
— Vous avez sans doute raison.
— Votre orgueil sans remettra, se moqua Madame Johannsen.
— Madame, ce n’est pas une question d’orgueil. Je m’inquiète seulement. Quel héritage intellectuel vais-je laisser à l’humanité ? Je ne voudrai pas qu’à l’approche de mon dernier soupir il me vienne des regrets, ceux d’une mort inutile.