Résumé
«Le monde des idées ne se vit pas dans une communauté d'hommes, mais par et dans des individus humains. Ce qui résulte comme but commun d'une communauté humaine, n'est que la conséquence des actes volontaires particuliers des individus.» Personne n'était moins enclin que Rudolf Steiner à reconnaître une quelconque force "générale" dirigeant l'histoire ou la volonté sociale comme étant supérieure à la liberté individuelle. «Obéir non pas à des commandements, mais à son propre discernement, ne reconnaître aucune puissance qui aurait à nous prescrire ce qui est moral, voilà la liberté sous sa forme véritable.» Henning Köhler (1951-2021) retrace l’émergence de l’idée de liberté depuis les débuts de l’époque moderne.