Résumé
Djazia K., sœur de l’homme tué par Meursault dans L’Étranger de Camus (1942), a assisté au procès de ce dernier. La justice n’a pas été rendue, estime-t-elle. Faire justice soi-même ? Refaire le procès en n’omettant rien ? La mort par arme à feu de Raymond Sintès ressuscite l’affaire et donne à l’héroïne de nouvelles opportunités pour faire triompher la vérité. Ce récit policier, grave et facétieux, est suivi d’une aventure épique, à la fois anti-Odyssée et allègre épopée de Pénélope, et d’un sombre constat : aujourd’hui encore résident dans ce monde des hommes « abominables » (selon la formule de Rimbaud). Mais L’arme de la justice est, avant tout, le roman des hommes et des femmes qui combattent.