Résumé
Lorsque la plume perd le fil de la rime, malgré la présence résistante de quelques alexandrins, il n'est pas recommandé de forcer le mécanisme du discours, la préservation de la vérité ne résidant pas dans une mécanique poétique du langage mais une authenticité éthique dont l'exploration intérieure est la première destination obligatoire du voyageur de l'écrit. La seule vérité du poète est : "Sans aile, la plume n'a aucun sens"... Pour le reste, à l'instar du colibri, il ne lui reste plus qu'à déployer les siennes et invoquer le dieu Tlaloc. Puissé-je être comme l'oiseau afin d'enivrer l'esprit, le coeur et l'âme de bonheur... Le défi du voyage est de contribuer à celui de la terre...