Jean-Jacques Filhol

Le vieux cahier

Mon plus vieux souvenir concernant ce cahier de poésies remonte aux environs des années 1960. Je devais avoir neuf ou dix ans.
C'était quelques jour

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84999

Reliures : Dos carré collé

Formats : 11x20 cm

Pages : 69

Impression : Noir et blanc

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Mon plus vieux souvenir concernant ce cahier de poésies remonte aux environs des années 1960. Je devais avoir neuf ou dix ans.
C'était quelques jour

Autour de Jean-Jacques Filhol

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À propos de l'auteur
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Résumé
Mon plus vieux souvenir concernant ce cahier de poésies remonte aux environs des années 1960. Je devais avoir neuf ou dix ans.
C'était quelques jours avant les grandes vacances scolaires. Il faisait chaud et je faisais mes devoirs sur la grande table de la cuisine. Je n'arrivais pas à apprendre le poème que je devais réciter le lendemain à mon institutrice. Ma grand-mère maternelle était là et décida de m'aider. Elle me donna quelques trucs et moyens mnémotechniques. A force de rabâcher mon texte j'arrivais à le lui réciter sans trop d'erreurs. Quand on a eu terminé, elle me dit :
« Tu sais, ma pauvre mère, la mémé Marie a écrit des poèmes tout au long de sa vie. Elle avait besoin d'exprimer ses sentiments, son émerveillement pour la nature, ses joies et ses peines. Alors, elle avait toujours dans la poche de son tablier un tout petit crayon à papier et dès qu'elle avait une idée, un mot ou une phrase, elle écrivait sur le premier bout de papier qu'elle trouvait et elle le rangeait ensuite dans sa poche. Que ce soit en gardant les vaches, en traçant un sillon, en lavant son linge, ou encore en pleine couture. Le soir, à la lueur d'une bougie, elle mettait au propre ses poésies en les gravant de sa plus belle plume dans un cahier.
Veux-tu voir ce cahier ? »
Je la regardai avec des yeux ronds. J'étais impatient et curieux. Elle partit dans sa chambre chercher son trésor qu'elle avait enveloppé dans un vieux papier kraft et le déposa délicatement sur la toile cirée. C'était un cahier à la couverture cartonnée de couleur vert foncé. Les feuilles jaunies par le temps m'inspiraient de l'admiration. L'écriture marron était magnifique. Les pleins et les déliés des lettres penchées, la mise en page ' tout était incroyablement beau !
Avec une larme à l'??il et le menton tremblant, ma grand-mère me dévoilait avec fierté le travail d'une vie. La vie de sa maman, c'est-à-dire de mon arrière grand-mère que je n'ai jamais connue puisqu'elle mourut un an et demi avant ma naissance. Je partageais pourtant sa fierté, tellement j'étais admiratif.
Ce cahier, je l'ai à mes côtés. J'ai décidé de le faire connaître. Après tout, je me dis que si mon arrière grand-mère l'a écrit c'est certainement pour laisser une empreinte. Aujourd'hui, cinq générations plus tard, je me sens le devoir de le transmettre à mes enfants et petits enfants, aux générations futures car il s'agit véritablement d'un élément précieux du patrimoine intellectuel de ma famille !
Dans ce vieux cahier, je n'arrive pas à dater la rédaction des premiers poèmes. Sur certains par contre, près du titre, un repère (mois et année) a été inscrit probablement par ma grand-mère, par déduction et en fonction des évènements. C'est pour cela que parfois cette date est mentionnée.
Le plus surprenant est la découverte de poèmes écrits en occitan intercalés ci et là parmi ceux en français. Le présent ouvrage ne relate que les 37 ??uvres en français.

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