Résumé
Dans la poursuite du temps qui s'enfuit à un rythme effarant, l'écriture encore plus que hier, devient primordiale, voire cardinale dans les témoignages de cette époque qui ne se reconnaît plus dans ses valeurs intrinsèques reposant sur les auteurs des deux siècles passés. Il fallait oser jeter sur le papier quelques écrits épars, retrouvés après une quinzaine d'années, dans les archives numériques. A un moment donné, l'écriture ne nous appartient plus et les textes qui en ressortent deviennent la propriété du lecteur qui seul est juge de ce travail. Balzac est loin. Proust demeure toujours présent. L'essentiel est d'écrire pour les autres. La littérature s'exprime d'Elle-même par milliers d'écrivains, et donc sauvée.