Résumé
Mes amours noires a été édité pour la première fois en 1986. J’allais sur mes 25 ans et jamais je n’aurais imaginé écrire cette préface. Souvenez-vous ! « Quand viendra l’an 2000… » alors, pensez ! L’an 2020 n’était pas au programme. 
 
 Et pourtant, nous y sommes, j’y suis, proche de la soixantaine, aussi vieux que les vieux que nous querellions alors. Le seul qui trouvait grâce à mes yeux, à l’époque, se nommait Léo Ferré. Il avait 70 ans à peine et je le voyais comme un esprit tutélaire, un grand-père puisqu’il avait l’âge d’être le mien.
 
 Mes amours noires lui doit beaucoup, ayant fait mienne cette colère exutoire qui transforme la lettre en cri, le verbe en chant, le vers en musique.