Monique BARBET

Qu'elle était verte ma contrée

Avec ce dernier volume, voilà que s'achèvent mes Chroniques Vertes. Le but que je m'étais fixé il y a une quinzaine d'années est atteint. J'entends dé

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49023

Reliures : Dos carré collé

Formats : 11x17 cm

Pages : 286

Impression : Noir et blanc

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Résumé
Avec ce dernier volume, voilà que s'achèvent mes Chroniques Vertes. Le but que je m'étais fixé il y a une quinzaine d'années est atteint. J'entends déjà se gausser les mocandiers : - Quinze ans pour écrire trente-six malheureuses petites histoires !
Que ces railleurs se rassurent. J'ai fait bien d'autres choses pendant tout ce temps-là. Simplement, à l'instar du Petit Poucet, ces courts textes entre contes et nouvelles, sont pour moi autant de petits cailloux qui jalonnement ma mémoire et lestent mes souvenirs.
Je réalise que le titre que j'avais choisi à l'époque, avant même d'avoir écrit les histoires, est empreint de nostalgie. J'avais déjà compris que ce monde rural dont je me sentais si proche, était en train de disparaître. Ce titre reflète donc ce qu'il est advenu de ce Périgord Vert rural, bon vivant et même paillard, parfois geignard avec juste raison, mais toujours généreux et accueillant. Trop même.

Les gens qui choisissent de s'installer dans nos contrées, le font souvent parce qu'ils apprécient ces qualités. Malheureusement, ils ne le rendent pas toujours, imposant avec leurs critères de citadins, une nouvelle façon de vivre, de nouvelles relations entre les gens. Peu à peu, les comportements qui faisaient l'originalité de ce terroir, se transforment. Un peu moins vite qu'ailleurs, mais ils changent tout de même profondément. C'est normal. Le temps ne se fige jamais, il s'écoule et, cette petite part de vie que l'on a la chance d'avoir vécu agréablement, on voudrait qu'elle dure éternellement. Il faudra se contenter des souvenirs. Beaucoup de ceux qui, par leurs anecdotes facétieuses ou leur façon d'être, m'avaient inspiré certaines de ces histoires, sont morts. Et, avec eux, des réserves sans fond de souvenirs.

Les thèmes qui animent cette dernière série restent profondément liés aux vestiges d'une ruralité encore bien truculente bien qu'agonisante. J'ai choisi de terminer par une histoire qui met en scène une population qui a pris de plus en plus d'importance dans nos campagnes. Vous aurez reconnus nos amis britanniques. Je dois avouer que dans tous les changements qui se sont opérés au fil de ces années, ce sera celui qui m'aura le plus étonnée. Je ne suis sans doute pas la seule. Pourtant, nous avions l'exemple du sud du Périgord qui s'était britannisé déjà depuis de nombreuses années. Ici, en Périgord Vert, le phénomène a commencé bien après. Mais à présent, c'est un fait bien établi. Doit-on s'en réjouir ? Doit-on le déplorer ? Je me garderai bien de trancher. Cela aussi fait partie des surprises de l'existence. Bonnes ou mauvaises. Chacun a son opinion.
J'ai voulu donc présenter cette nouvelle population composée de deux mondes différents qui vivent souvent en parallèle, évitant ainsi de se rencontrer. S'observant, s'évaluant, se critiquant, toujours un peu sur la défensive. Dans cette dernière histoire, je m'amuse à les mettre en scène de manière humoristique et réaliste, mais en me gardant bien de désigner qui que ce soit. Les personnages sont bien sûr fictifs, même si certains croiront toujours y reconnaître quelqu'un de leur connaissance. C'est normal. Comme dans les caricatures, chaque personnage concentre les caractéristiques les plus visibles, les plus comiques, les plus représentatives du message que l'on veut faire passer. Et ce message est simple. Il m'a été offert par un périgourdin du cru trop tôt disparu :
L'anglais est au périgourdin ce que la carotte est au boudin.

Ami lecteur, adicias !

M.B
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