Jean habite à quelques kilomètres d’un village. Dans une région de moyenne montagne. On accède à sa cabane par un étroit sentier. Une heure et demie de marche à travers une hêtraie parsemée de quelques conifères. Lieu magique (s’il en est). Installé en pleine forêt, au cœur d’une clairière ombragée. Des haies d’arbustes épineux et des bosquets disséminés ici et là. Sans organisation précise. L’endroit est dépouillé. Pas d’encombrement. Pas de barrière. Pas de clôture. Pas de démarcation entre la forêt et le lieu de vie. Une forme de continuité. A mille lieues de l’idée que l’on se fait d’un campement alternatif.