Malé MAJA
Avant d’ouvrir un de mes romans, je me dois de vous en dire davantage sur ma personne. Car un écrivain qui se livre c’est un peu comme un canard qui se confie…

Comme La Fontaine, je m’inspire de mes illustres prédécesseurs. Dans mon cas du XVIe au XXe et particulier mais pas seulement. Enfin je ne sais pas si j’ai raison d’oser de qualifier mes sources. Cela pourrait faire de moi un prétentieux tellement j’ai le syndrome de l’imposteur lorsque je m’imagine écrivain. Finalement qu’importe. Je m’assume.

Alors je disais, comme La Fontaine je m’inspire de mes prédécesseurs pour transformer leur matière selon le principe « Diversité c’est ma devise ». Pour autant je ne transforme pas la prose en vers. J’utilise davantage leur génie comme des marches pour monter l’histoire que vous lirez.

J’aime aussi m’inspirer de Phèdre et ses apologues pour plaire et instruire à la fois. Ce qui me rend moins esclave de mon ignorance.

Enfin pour la beauté de la métaphore, car bien entendu les talents ici n’ont rien à se dire tellement ils sont distants, je suis un Beethoven de l’écriture. Bien incapable de me lire correctement à voix haute, je reste sourd à l’écriture de mes notes.