— Je suis écrivain public. Cela signifie que, chaque semaine, j’écoute des gens me confier leur vie, leurs espoirs, leurs drames.
J’ai été frappé par le nombre de familles éclatées à cause d’un seul rêveur, souvent sincère mais dépassé par ses choix. Le dernier roman, c’est une tentative de dire ce que beaucoup taisent : les ravages collatéraux de l’ambition.
Dans la vraie vie, les drames ne sont pas toujours causés par des méchants. Parfois, ce sont les maladresses des gens qu’on aime qui occasionnent le plus de dégâts.