AVAVA-INOU, VA !

Ecrire sur la mort est presque insignifiant.
Que peuvent les mots devant son verdict irréversible ?
Parler de la mort des proches n'est pas pour autant insignifiant même si, je dois l'avouer, quelque chose reste comme impossible à atteindre. C'est là où les mots achoppent. Le temps endort cette sensation mais ne l'éteint pas.
Bien que salvateurs, les mots ne sauraient contenir ce que nous ressentons. Ils ont l'humilité et l'humanité de consoler, d'épauler et de faire respirer ce qui reste vivant en nous.
Ce n'est pas par goût du morbide que je me suis décidé de sortir ces textes intimes écrits dans la tempête.