Ce(ux) qu'on laisse à la mer

Mathieu est mort en mer. Depuis, Léa avance en creux, comme un corps sans ancrage. Elle part, loin — au Liban, dans un camp humanitaire — pour fuir ce qu’elle ne sait plus nommer. Là-bas, entre les gestes répétés, la fatigue tenace et les visages croisés, quelque chose résiste. Une faille, peut-être. Roman de l’absence et des silences, cette histoire trace le fil invisible entre ceux qui partent et ceux qui restent, entre ce qu’on fuit et ce qu’on finit par affronter.