TBE est un merveilleux concept, mais il reste un défaut de taille...

 Aidez nous à améliorer TheBookEdition   Débuté par Sandy   2009-08-15 00:00:00 +02:00   Messages 43    Vues: 4582

  1. tungstene
    tungstene Membre Ardeche
    Je suis à la fois d'accord avec vous et a la fois pas. C'est vrais que certains auto éditer sont de vrais boulets qui ne comprennent absolument rien a la commercialisation d'un livre, ce qui est fort dommage car le principe de l'auto éditer, c'est justement de se substituer à l'éditeur et donc de maitrisé (tant bien que mal) la chaine de vente de son livre. Mais je ne critiquerai pas leur livre pour savoir s'ils sont bon ou mauvais, a vrais dire, je m'en fous même royalement, c'est ça aussi l'auto édition, la liberté de penser que son livre peut intéresser des gens, même si une grande majorité le trouve mauvais. Et ce n'est pas a mon avis ce qui nuit le plus à l'auto éditions. Pour moi le problème principale, c'est la visibilité, car toute notre société est basé la dessus :le marketing. il suffit de mettre un livre en tête de gondole avec des centaines d'exemplaire, d'en parler partout, et dans le meilleur des cas, en faire un film, et c'est le sucées assuré. Pas la peine pour autant que se soit un chef d'oeuvre de littérature. Un simple phénomène de mode suffit. Et se battre contre ça, a mon avis c'est peine perdue. Surtout avec des livres qui ne sont pas forcement...géniaux :-( C'est pourquoi je salut les efforts de TBE pour la promotion qu'il effectue pour nous lors des différents salons. Et je ne peux que l'encourager a continuer dans ce sens là. En éspèrant aussi qu'il développe son image de vendeur de livre sur internet en plus, car là aussi, il y a du boulot.
    tungstene, 2009-09-30 10:49:13 +02:00
  2. danbo
    danbo Membre Si loin...
    Ouais ouais ouais, mais tout ça, ce sont des mots, toujoul des mots !

    C'est bien, vous êtes conscients d'un gros bug, pis que celui de l'an 2000 qui a fait dépenser des milliards aux entreprises et aux particuliers pour une fumisterie de Mr Microslope. Mais, il est vrai qu'il a bien matraqué pendant des mois.

    Revenons à nos beaux livres, que je bichonne.

    Si je veux vendre mon livre:
    - je vais frapper à la porte de tous mes copains, soit 6241, moins Lucien qui n'y voit rien et Léon qui ne sait plus lire.
    - Mais il y a aussi le net, puisqu'Amazon y est et à l'air de plutôt bien s'en sortir, alors qu'on ne trouve pas de librairie Amazon ,mais des FNAC et des Cultura, etc.

    La communication la plus importante passe par les medias.
    L'envoi de votre oeuvre à des personnes ciblées de la radio, de la télévision, mais aussi de la presse, peut vous aider à vous faire connaître, à accrocher un journaliste qui va peut-être un jour vous appeler.
    Je connais des auteurs qui le font pour leurs livres.
    Vous pouvez envoyer à la DRAC de votre région un exemplaire, même si ces gens font de la gestion de patrimoine et distribuent selon des critères ésotériques les fonds publics pour la culture.
    En fait, l'idée, c'est de commencer par le ruisseau, voire d'être poli en étant insistant.
    Aller à la rencontre de libraires pour leurs exposer votre affaire, sachant qu'ils peuvent ne rien y gagner sinon quelques ouvrages gratos au passage, c'est aussi une solution intéressante.
    Et alors, avez-vous pensé aux profs d'écoles ?
    Un p'tit cadeau, ils adorent, mais derrière, vous pouvez les inciter à faire acheter les livres aux élèves. Pourquoi pas. Je l'avais fait quand j'étais libraire.
    Dans la démarche comme pour un budget publicitaire, il faut savoir arroser, juste ce qu'il faut, mais arroser tout de même.
    J'ai récemment discuté avec une association d'écriture. Je pense qu'on peut leur proposer d'éditer de bons textes, et qu'en retour, on monte une festivité autour du livre, mettant en avant nos oeuvres et le travail de TBE.
    Tous cela n'est pas nécessairement onéreux. C'est de l'énergie à revendre.

    Un écrivain ne nait pas du jour au lendemain au regard du public, il y a donc un travail de fond à préparer.
    Si vous avez 5000 euros à donner à certains fils à papa chez les grands éditeurs, vous pouvez aussi arriver à quelque chose.

    Mais, mais, dans tout cela, il faut immanquablement avoir un ouvrage parfaitement original ou d'une grande qualité.

    Euh...
    ne pensez-vous pas, que, comme toute oeuvre, vous devez d'abord penser à vous ?
    car une oeuvre n'a pas de sens commercial, et pourtant vous voulez vendre.
    C'est un gros dilemme.
    Alors, il faut donner de soi avant que les autres ne vous donnent, et vouloir rapidement être dans le top du top des écrivains est une difficulté de la vie.
    Avec 36.000 titres par an, regardez ce qui se vend le mieux.
    Ce n'est pas forcément le sujet que vous traitez, et c'est quand même dommage de parler de cible de lecture, alors que vous avez fait quelque chose de bon.
    Je vous rejoins tous dans vos questionnements, mais,
    ............................................ pour qui écrivez-vous ?
    ............................................ voulez vous vendre ou vous vendre ?

    Un brainStorming s'impose.......Comment vendre mon livre ?

    Je fais les miens, sans chercher à vendre, mais d'abord à me faire plaisir.
    Ensuite viendra l'étape de savoir qui voudrait bien attaquer les pages.
    Vous habitez en ville, commencez donc par ses habitants.
    Faites vos tests et jaugez, vous saurez que faire.

    Si vous n'avez pas l'esprit vendeur, faites vous aider, ou alors,...priez.
    Le livre aujourd'hui, c'est du forcing !

    Si vous faisiez encore BEAUCOUP plus pour que BTE soit aussi réputé que FNAC, AMAZON et les autres, vous pourrez avoir un grand espoir.

    Courage, je cherche les voies !

    Mais ce travail ne se fait pas de manière isolée. La réussite sera dans le collectif.


    danbo, 2009-10-03 13:55:23 +02:00
  3. danbo
    danbo Membre Si loin...
    Tungstène,

    je fais ce mémo à part.

    Je suis parfaitement d'accord avec toi. J'ai connu une traductrice qui a traduit des livres qui se sont très très bien vendus en france, et malgré cela, elle m'avait expliqué que l'auteur était un crétin de première, et une mec qui écrivait comme un cochon (elle traduisait de l'américain vers le français). En fait, elle refaisait totalement le livre.
    Peut-être que le type avait un oncle dans une ambassade ou une maitresse française à l'Elysée, nul ne sait.
    Et vois-tu, il vend, il vendra encore.
    Combien ai-je vu de gens se vendre à des clubs privés d'obédiences connues et reconnues, prosélytes et néanmoins sectaires (à mon goût), pour utiliser le parrainage comme moyen de propulsion.
    Mais, nous, toi, moi, d'autres ici, sont des être LIBRES, et quand on est libres, on souffre parfois de ce que les autres vous prennent (c'est l'impression qu'ils laissent) , alors qu'ils font, ni plus , ni moins.
    Ainsi, si tu es en rage, tape fort sur ton oreiller, mais jure devant la photo du chien de ta voisine que pour rien au monde tu ne seras toi aussi un vendu. Mais tu dois faire la démarche d'aller vers les autres, petit à petit, pour leur proposer ton ouvrage (toutes les manifestations que tu peux faire, ou provoquer, comme une signature dans un magasin, une fête, ou ailleurs).

    Tu peux avoir l'idée d'un objectif personnel de vente à faire, une fois par mois.
    Mais n'oublie jamais, c'est toi le moteur, le reste, c'est de l'outillage.
    Et l'effet boule neige, quand il est parti, il va vite. La phase la plus ennuyeuse, c'est l'amorçage, et le doute, surtout le doute.
    danbo, 2009-10-03 14:09:47 +02:00
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