Jean-Claude Guillot
350293
Reliures : Dos carré collé
Formats : 18x26 cm
Pages : 309
Impression : Noir et blanc
N° ISBN : 9782958820343
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Dernier volume d'une fresque martiale, mais surtout humaine, sans faux semblants, en transparence. On suit cette "grande famille" avec délectation et toujours avec cette plume si caractéristique de l'auteur.
Comme dans les deux tomes précédents, les relations humaines tiennent ici une bonne place ; celles, harmonieuses, dans le couple uni et solidaire, ainsi qu’avec les amis ; celles, plus diverses, avec la famille, relatées dans des propos aussi sincères que dans le premier volume ; les rapports difficiles avec un des fils, qui pourtant deviendra plus tard le « fils prodigue », de retour au bercail ; et à ce propos, la sincérité va jusqu’à l’aveu : « Je réalisai qu’il m’arrivait, en fait, de me comporter à son encontre comme l’avait fait avec moi Claude-Émile, mon auguste père. » En effet, avec le père, les choses ne vont pas mieux, comme le prouvent différents épisodes, jusqu’à une scène pathétique montrant le « naufrage de la vieillesse ». Sincérité absolue, donc, et c’est encore le cas dans les évocations de la douleur physique, des opérations obligées (hanches, genoux), et d’une maladie « squatteuse » à laquelle Jean-Claude Guillot adresse une longue et émouvante lettre ; en substance : « Je n’ai pas peur de toi ! »
Dans ce combat contre la peur, la pratique et l’enseignement des arts martiaux n’auront pas été pour rien, ces arts martiaux qui auront forgé ou confirmé un tempérament obstiné, rétif aux épreuves et aux souffrances, aux découragements et aux déceptions. Reprenons ce qu’il en dit : « L’art martial m’a en tout premier lieu enseigné qu’il n’y a de richesses que dans les rapports humains. » Puis : « Il me semble que le travail sur tous les types de ki évoqué n’est destiné qu’à nous faire comprendre, une bonne fois pour toutes, que notre principal et pire ennemi n’est autre que nous-mêmes, que le principal combat dont est en permanence empreinte notre existence n’est autre que celui contre notre médiocrité, notre inconscience, notre ignorance et notre suffisance. » On ne peut mieux conclure.
A l'image des 2 premiers tomes, ce livre est dense, détaillé, plein de questionnements sur la pratique martiale, sa transmission, et sa pérennité. Nous y découvrons l'enseignement à la chinoise, l'exigence des styles internes avec de nombreuses formes à assimiler au sein de certaines écoles. Nous suivons le cheminement de l'auteur vers l'acceptation de sa maladie et sa prise en compte dans son entraînement quotidien. C'est aussi une réflexion sur la pratique face à un corps vieillissant, sur l'évolution des arts martiaux dans une société où les notions de persévérance et de respect disparaissent peu à peu. Finalement, l'itinéraire de l'auteur ne me semble pas si raté après ce bilan de plus de 50 années de pratique.
Suite et fin d'une trilogie très instructive sur le monde des arts aisatiques;
en suivant le parcours de l'auteur sur plus de 50 ans on decouvre l'arriere du decor.
si les deux tomes precedents sont très personnel celui ci est intimiste . l'auteur se dévoile avec pudeur.
ses failles, ses doutes font echo en chacun de nous.
il nous rappelle le prix de la vie, la valeur des sentiments et que dans les arts martiaux les gens comptent au moins autan que les techniques
Voilà la fin d'une passionnante fresque martiale et le début d'une nouvelle histoire. Un tome empreint d'émotions diverses et parfois contradictoires générées par tous les événements auxquels fut confronté l'auteur: la rupture avec son maître japonais après 25 années d'un suivi fervent puis chaotique, l'apparition de la maladie, la mort du père, l'émergence et la montée en puissance de son fils à qui il souhaite laisser la conduite du Dojo, son progressif retrait en tant qu'enseignant.
L'auteur s'interroge sur le bien fondé de sa longue et intensive pratique et questionne la notion d'efficacité en combat, quête pour ne pas dire graal de nombreuses écoles martiales, au regard de l'avancée en âge. Il insiste sur la qualité du contenu de la transmission technique et surtout humaine, sur la bienveillance et la rigueur dont doit faire preuve un véritable enseignant qui a la lourde responsabilité de diriger puis d'accompagner ses élèves sur le chemin de la vie.
Un ouvrage qui clôt magnifiquement cette indispensable trilogie martiale !
Voilà la fin d'une passionnante fresque martiale et le début d'une nouvelle histoire. Un tome empreint d'émotions diverses et parfois contradictoires générées par tous les événements auxquels fut confronté l'auteur: la rupture avec son maître japonais après 25 années d'un suivi fervent puis chaotique, l'apparition de la maladie, la mort du père, l'émergence et la montée en puissance de son fils à qui il souhaite laisser la conduite du Dojo, son progressif retrait en tant qu'enseignant.
L'auteur s'interroge sur le bien fondé de sa longue et intensive pratique et questionne la notion d'efficacité en combat, quête pour ne pas dire graal de nombreuses écoles martiales, au regard de l'avancée en âge. Il insiste sur la qualité du contenu de la transmission technique et surtout humaine, sur la bienveillance et la rigueur dont doit faire preuve un véritable enseignant qui a la lourde responsabilité de diriger puis d'accompagner ses élèves sur le chemin de la vie.
Un ouvrage indispensable !
