Oui, cher Otto, l'auto-édition, actuellement, semble n'être qu'une étape, un joli tremplin sur lequel il faut savoir monter, et ... se montrer. Voilà quelque chose qui, pour le moment, m'est impossible à faire. Il faudra pourtant que je me secoue. Je suis un peu (beaucoup) fatiguée actuellement : tout me coûte. J'espère retrouver bientôt 'la pêche'- j'ai horreur de cette expression que je trouve stupide : _'Alors ? ... la pêche ?' Non, je n'ai pas la pêche. Un point c'est tout ! Cela reviendra peut-être ? ...
A FLEUR DE PEAU je sens que ça tiraille, que quelque chose que je ne peux vraiment définir, me retient, me ralentit.
J'ai lu ton mail. On a des moments comme cela, le principal est de s'obliger à réagir. Le moral doit y être aussi pour quelque chose, je supposes ? Quand tu auras un moment je veux bien que tu m'envoies les corrections pour voir s'il y a d'autres erreurs, car un ami m'a fait une première correction du texte de 'A fleur de peau' Comme tu le dis, Thebook est un excellent tremplin pour aller plus loin. Repose toi bien avant de partir chez ta fille.
hou ! hou ! Otto ! J'y suis chez mes enfants : quelle joie de revoir mes petits cocos ! Tu as dû recevoir mon mail à propos de A FLEUR DE PEAU; moi, j'ai encore beaucoup de mal à recevoir mes mails à la maison !... J'enrage. A mon retour ce sera l'horreur : des centaines de mails spam en attente qui bloqueront tout. Ne t'étonne donc pas si tu n'as pas tout de suite de réponse.
A FLEUR DE PEAU remonte à fleur de forum pour tous !
C'est pourtant vrai que la peau en raconte des choses ! .... Si vous voulez savoir tout ce qu'elle révèle, ouvrez ce livre et vous ferez plein de découvertes !!
Merci pour la pub sur Thebook ma chère Mycha. Samedi prochain je vais dédicacer mes livres à la librairie 'Les mandarins', une vraie librairie littéraire et scientifique où les gens sont intéressés par ce genre de sujet. J'ai deux autres interventions en vue sur Cannes et Nice. Je commence à être connu suite à mes conférences et en général il y a du monde qui passe et m'achète mes ouvrages, dernièrement j'ai vendu mon livre 'A fleur de peau' à une étudiante qui prépare un master sur ce sujet. Elle était ravie et contente de partir avec. Cela va beaucoup m'aider et m'ouvrir d'autres voies de recherche, m'a-t-elle dit. Une prof d'anglais a acquit hier mon ouvrage 'Paroles de masques' Voilà, c'est l'essentiel, d'apporter une valeur ajoutée à des gens qui aiment approfondir des sujets spécifiques. Aussi, j'ai dû repasser en vitesse une commande à Thebook, car je n'ai pratiquement plus de livres, même pas un exemplaire sur certains ouvrages concernant La loire. 'Au Tours de Chenonceau ' se vend bien, probablement à cause du fameux château mythique des six femmes, un ouvrage abouti suivant plusieurs retours. En ce moment je suis en plein travail dans mon jardin. En fait j'utilise seulement le quart de la surface et le reste est en friche car trop pentu et difficile à viabiliser. J'en ai marre des terrains en terrasse, c'est trop dur et l'été tout grille car je suis plein sud. J'envie ton terrain plat. Pour arriver à égaliser le terrain il faut un travail considérable et de plus c'est fatiguant et surtout décourageant. Sur la côte nous avons tous ce type de problème et nos terrasses sont toujours limitées en superficie.
Je remets le nez dans le forum et viens de regarder l'ensemble de tes livres publiés ici. Je m'aperçois aussi que tu as dû reprendre des 'anciennes' publications car des titres me semblent avoir changé : 'Dés/Astres' (bien vu !) Je crois bien avoir ta collection entière sauf 'Au Tours de Chenonceau' (que je me procurerai bientôt).
Actuellement, grâce à Edmonde Permingeat (notre Synnovie) je lis Thomas Mann et c'est un grand bonheur pour moi de rencontrer cette qualité à la fois dans la finesse des descritions et le style tout en nuances qui sert si bien le propos : un régal ! Je viens de lire 'Tonio Kröger' et suis sur 'Déception et autres nouvelles suivi de Fiorenza'. Je lirai aussi Les Buddenbrook. Bref, tu l'auras compris, cela me ravit.
Lire 'un bon livre' redonne goût à la vie car il nourrit l'esprit, nous éclaire sur des points complexes ou délicats, nous entraîne dans d'autres vies, d'autres univers mentaux ... C'est excellent !
Toi aussi, Otto, tu sais entraîner ton lecteur lorsque tu contes tes voyages sur les bords de la Loire ou ... A FLEUR DE PEAU ! .........
A bientôt, ami. Bien affectueusement à toi et Sarah, Mycha ;-)
Je profite de ce soir car je ne suis pas beaucoup présent sur le site en ce moment. Nous sommes toujours sortis ici et là. Hier nous étions encore à SAN REMO pour voir le tuteur italien d'Ornella et se renseigner sur un studio car il ne lui sera pas possible de faire des allers et retour. C'est exact, j'ai remanié les livres il y a un certain temps et changé certains titres en repassant au crible les fautes et coquilles en sachant toutefois qu'il en reste toujours. Tu as raison de lire Thomas Mann que je connais bien comme auteur. Ses nouvelles sont aussi remarquables et je vois que tu ne manques pas de compliments à mon égard et t'en remercie, mais à côté de ces grands écrivains on se sent tout petit, de la taille d'une souris par rapport à un éléphant ! SOURIRE. Comment occupes-tu ton temps depuis ton retour mis à part la lecture ? Envoie nous un mail car nous sommes ici jusqu'au 23 juillet. Je t'ai laissé un post sur 'Pas possible dites-vous. Je te laisse car des amis arrivent.
Toute notre affection en attente d'avoir des nouvelles sur ton voyage d'Irlande, dont un livre sortira probablement ? Alex
J'admire les bons parents que vous faites tous les deux, Sarah et toi. Ah le mystèsre des naissances ! On nait ici plutôt que là et ... ce ne sera pas la même vie !! .............
Aujourd'hui je cache ma PEAU des fureurs du soleil caniculaire sur la région bordelaise ! Comme je ne m'expose pour ainsi dire jamais au soleil, arrive ce qui doit arrriver c'est à dire, rien ! Jene bronze pas et ma PEAU conserve ses allures de paleur mélancolique ... Aussi- et là je rejoins ton livre A FLEUR DE PEAU, car je sens que 'je dois bronzer, normalement' ! ... aussi donc ai-je usé de subterfuge- oui, triché !- pour me donner l'air bronzée. Et ça marche ! Ma peau s'est dorée quasi instantanément. Tu vois, cher ami, comme nous avons besoin de nous sentir 'à l'unisson' des autres !!
Lire ce livre A FLEUR DE PEAU apporte beaucoup de réponses à certaines de nos interrogations sur cette mystérieuse enveloppe de notre corps. C'est passionnant !
Bonjour, Alexandre, Mycha et Cie... Je me sens en flottement en ce moment et je n'aime pas cette sensation. Pourtant, je reprends la peinture et vous promets des agréables surprises...
J'espère que tu passes un excellent séjour auprès de tes deux petits galopins. Bronzer n'est pas une nécessité en soi et le teint peu coloré te sied bien, ajoutant un certain charme à ta personne. Il suffit de regarder certains tableaux des jeunes femmes de l'aristocratie pour s'en convaincre. Et puis si l'on veut paraître plus hâlée les moyens ne manquent pas en commençant par le port de vêtement de couleur bleu turquoise ou le bleu lapis-lazuli qui renforcent tous deux un léger bronzage. Il ne faut jamais oublier que le bronzage ne remplace pas l'élégance et la façon de se mouvoir chez les femmes. Aussi, tout est une question d'appréciation et en la matière, certaines nordiques aux cheveux joliment ramenés en tresse sur l'arrière sont terriblement attirantes. Sourire. (Je vais voir quelques beautés teutonnes dans les jours à venir...). Nous partons ce vendredi matin par l'Italie et la Suisse pour rejoindre l'Allemagne. Gros bisous. On t'enverra une carte postale d'Allemagne.
Salut Stéphane, je ne sais pas ce qui se cache derrière ce mot de 'flottement' et j'attends avec intérêt des futures créations. Toute mon amitié l'ami.
La Compagnie te salue bien, Stéphane ! Elle te souhaite de ne pas perdre pied lors de tes flottements (hum ! facile ! ...) afin que tu puisses réaliser de belles toiles étonnantes pour notre plus grand plaisir !
Avant que toi et Sarah ne prennent la clé des champs ou plutôt les ailes du voyage, sous la protection du bel Hermès, un petit mot du Taillan où j'ai passé un excellent séjour avec mes petits enfants, adorables garnements. Carl zézaïe un peu et c'est délicieux de l'entendre s'exprimer lorsqu'il termine son discours d'un sourire enjôleur ou avec un air très sérieux. Maxime, très aminci, fait déjà grand garçonnet. Mais son regard brun et si clair à la fois me réjouit le coeur. Quel bonheur ! Je me suis entretenue avec les parents de mon gendre revenant de la région de touraine, ravis de leurs découvertes et en particulier de la ville de Loches que tu décris si bien dans un de tes livres mais je ne sais plus s'il est sur thebookedition... Ce soir je reprends le chemin de mes pénates où m'attend ma douce Mina;
Bon voyage, chers amis !
Avec toute mon amitié, Mycha
PS : Rapelle-moi, stp, le titre de ton livre sur Loches.
Nous sommes occupés à faire nos bagages car nous allons nous absenter un bon moment tous les deux. Les enfants c'est bien, mais on a besoin de respirer un peu car ils sont parfois très envahissants. Le livre dont il s'agit est 'Amazones entre deux rives' (Les deux amazones étant Agnès Sorel et Jeanne d'Arc') Bien sûr, la ville de Loches y occupe une certaine place et je comprends que les parents de ton gendre aient beaucoup apprécié cette cité médiévale. De ce vendredi à samedi prochain nous serons en Allemagne. En semaine deux nous repasserons en Belgique où nous avons une amie restauratrice. En semaine trois nous repartirons en Allemagne pour fêter l'anniversaire de Théo à Berlin. Il restera seulement deux jours avec nous et nous continuerons notre promenade côté Est de l'Allemagne, sur Postam, DREDEN ; Regensburg (Ratisbonne) Passau en continuant sur l'Autriche, puis retour à Menton prévu vers le 16 Août, peut-être plus.
Nous partons vendredi matin de bonne heure à 6 h maximum, aussi tu peux nous écrire jusqu'à jeudi soir.
Toute notre affection et bon retour à Nantes. Alex
Nous voici donc de retour et j'ai croisé quelquefois les pas de mon père où il avait été et vécu avec une autrichienne durant la guerre. Beaucoup d'émotions, de ressentis de toute sorte, une certaine gêne, une angoisse, une forte envie de pleurer à Berlin. Il en sortira probablement quelques écrits... quelques peintures, dont une prémonitoire que je t'ai envoyé : Label Sardine avec la fourchette et le couteau (la jeune femme dans la boîte, tout compte fait, c'est probablement l'autrichienne) Sait-on vraiment ce que l'on peint où ce que l'on écrit ? Une partie nous échappe et notre esprit, notre main, sont parfois guidés par d'étranges sentiments difficiles à comprendre sur l'instant, voire à jamais ! Elucider tout cela n'est pas une mince affaire !
Au plaisir de te lire. Bien le bonjour de Sarah
Pour Stéphane : tu dois comprendre ce dont je parle, toi qui adore ces pays.
Le livre dont il s'agit est 'Amazones entre deux rives' (Les deux amazones étant Agnès Sorel et Jeanne d'Arc') Bien sûr, la ville de Loches y occupe une certaine place et je comprends que les parents de ton gendre aient beaucoup apprécié cette cité médiévale.
Je suis émue par tes écrits ici. Nous pourrons continuer à en parler, si tu le souhaites, sur nos propres messageries... Tu t'es retrouvé dans des lieux où ton père a vécu une histoire d'amour dans des temps inhumains, en temps de guerre. Je comprends que tu aies été bouleversé par cette confrontation au passé. Quand tu dis que nous ne savons guère ce qui nous fait écrire, créer, c'est souvent vrai. IL y a une exigence qui s'empare de nous et nous force la main et l'esprit pour évacuer, retranscrire des sensations, des rêves masquants plus ou moins bien de vieilles histoires, d'anciens traumastismes... Envie de faire un 'bon mot' et te dire, sans sourire vraiment, que tout cela est A FLEUR DE PEAU, sous-jacent, et fait encore frissonner.
Pour être émouvant cela l'était, et personnellement je me retrouve souvent dans le tempérament germanique dans la façon de voir, d'analyser et de ressentir la vie à fleur de peau. Sourire. En général, je n'aime guère livrer mes sentiments dans les livres que j'écris et toute une partie de moi-même y est souvent occulté, toutefois involontairement, tout simplement, car les moyens d'expressions auxquels je fais référence ne me paraissent pas recouvrir la vie avec suffisamment d'intensité. Chacun garde son jardin secret et je ne suis pas d'une nature à revenir sur le passé, tout du moins via des nouvelles, voire un roman, mais il y a d'autres formes d'expressions comme la poésie, LA PROSE où je lève quelque fois le voile. Nous aurons l'occasion par mail d'en parler plus longuement en bons amis. Comme je te l'ai peut-être déjà dis, l'art poétique est pour moi l'art suprême qui fait résonner les mots et les coeurs différemment, en allant au plus profond de nous-même. En écrivant de la prose je frissonne de bonheur pour reprendre ton expression, cette fois en sens inverse. Toute mon amitié ;-)
Ce que tu dis là- le fait que tu te retrouves souvent dans le tempérament germanique- ne pourra que t'aider à en parler et peut-être te permettre de m'apporter une réponse à la question que je te pose dans le post sur 'Pas possible, dîtes-vous ?'
Je vois que tu ne veux pas parler trop directement du passé, c'est ton droit le plus légitime, et c'est très compréhensible. Mais tu n'es pas sans savoir qu'évidemment ton oeuvre- ainsi que tu l'évoquais dernièrement en ce qui concerne ta peinture, se nourrit de ce que tu occultes ou laisses reposer à l'ombre de ta conscience. Normal. La poésie te permet donc de 'lever le voile' comme tu le dis. En effet celle-ci, grâce à la portée et au sens pluriel des mots, à leur musique, à leur résonance, peut aider à entrer dans l'univers que tu souhaitais conserver caché. Les mots, cher Otto, c'est très fort. Et la poésie ou la prose ça n'est pas anodin. Continue donc à écrire, toi qui déjà peints, sculptes... et quoi encore ??
Je partage totalement ton opinion vis-à-vis de notre relation avec la charge affective des mots. En cela, la poésie est la plus authentique en allant au-delà du verbe en ayant beaucoup de similitude avec l'amitié et l'amour. Où il faut des pages entières de mots, la poésie cristallise par quelques consonnes et voyelles tout un univers situé au-delà du langage et de l'écriture courante. Ces points expliquent en partie sa difficulté de toucher un large public plus réceptif aux mots qu'à leur résonance et déflagration. Je t'ai répondu par mail. Bisous. Alex